Festival international d'Oran du film arabe: 18 documentaires longs et courts métrages en compétition    Cas de diphtérie et de paludisme dans certaines wilayas du sud: les équipes médicales de la Protection civile poursuivent la campagne de vaccination    CDH: l'Algérie affirme à Genève que le retour de la sécurité au Proche-Orient dépend de la fin de l'occupation sioniste    Backyard Ultra Algérie: la course sans fin le 19 octobre prochain à Alger    Convention de partenariat entre l'Université d'Oran 1 et l'ANADE    Reddition d'un terroriste à Bordj Badji Mokhtar et arrestation de 17 éléments de soutien aux groupes terroristes    Ouverture du 3e Salon du e-commerce et des services en ligne avec la participation de 130 exposants    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.689 martyrs et 96.625 blessés    La narration assumée de l'histoire constitue un "socle référentiel" pour les générations    Energie: Le 12e NAPEC du 14 au 16 octobre à Oran    Ligue 1 Mobilis: le coup d'envoi du match MC Oran-ASO Chlef décalé à 20h30    Liban: 55 martyrs et 156 blessés dans les frappes sionistes au cours des dernières 24 heures    Examen des opportunités de partenariat entre Sonelgaz et «Elsewedy Electric Algeria»    Une délégation du Conseil de la nation participe à la 4e partie de la session ordinaire 2024    Les impacts entre 2025/2030/2050 des politiques de la transition énergétique seront déterminantes    Les Verts pour un sans-faute face au Togo    Décès de l'ancien président du MC Oran Mohamed Brahim Mehadji    Belaribi en visite d'inspection    Le Président iranien promet une réponse décisive au régime sioniste    L'UE a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU    Nettoyage et embellissement    La cellule d'écoute et de prévention appelle à une nutrition plus saine des enfants    Octroi d'aides financières aux familles dont les maisons ont été endommagées par les inondations    Soulèvement des étudiants au Bangladesh : Quelles perspectives pour le respect des droits fondamentaux ?    L'intelligence artificielle, un allié pour les journalistes    Baisser du rideau de la 19e édition    Scarthin Books à Cromford, antre du livre en pleine campagne    Ouverture du premier atelier national sur l'actualisation de la liste indicative    Foot/ Ligue 1 Mobilis (1re journée/ mise à jour): le MCA s'offre la JSK (2-1) et se rachète    Saison agricole 2024-2025: Plus de 3 millions hectares dédiés aux céréales    Le moudjahid et historien Mohamed Larbi Zebiri inhumé au cimetière de Garidi à Alger    Le président du Burkina Faso félicite le président de la République pour sa réélection pour un second mandat    Participation de 10 œuvres cinématographiques algériennes à la 12ème édition du FIOFA    La nouvelle ambassadrice de l'Inde exprime la volonté de son pays de travailler avec l'Algérie dans divers domaines    Audience Le président du CSJ reçoit une délégation du groupe de la Banque islamique de développement    Chefs d'Etat et dirigeants du monde continuent de le féliciter    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les malades se plaignent encore des prestations
Malgré les améliorations enregistrées dans les structures hospitalières de Bouira
Publié dans La Tribune le 07 - 01 - 2009


Photo : Riad
De notre correspondant à Bouira
Nacer Haniche
Dans le domaine de la santé, l'Etat a investi des sommes colossales pour la construction de structures hospitalières dotées du maximum d'équipements ainsi que de moyens humains et financiers, dans le but de permettre une meilleure couverture sanitaire. Celle-ci s'améliore grâce à la réception de nouvelles structures et au lancement de nombreux projets dans la région. D'importants travaux de réhabilitation ont touché les polycliniques de Bordj Okhris, de Bir Ghbalou et l'hôpital de Aïn Bessem. Sur le plan des équipements, les hôpitaux de Bouira et de Lakhdaria, les polycliniques de Aïn Lahdjar, Kadiria, Bir Ghbalou, M'chedallah, Bordj Okhris et Lakhdaria ont été entièrement rééquipés. Quatre hôpitaux ont été également dotés de matériels de cuisine et buanderie.
En plus d'achat d'équipements médicaux pour le bloc opératoire de l'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira, il a été acquis deux cliniques mobiles et de nouvelles ambulances. En outre, plusieurs projets de réhabilitation des structures hospitalières, comme celle de Sour El Ghozlane, sont en cours. Il est prévu aussi l'acquisition d'un scanner et d'un équipement de radiologie pour l'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira. Les efforts consentis ont permis une nette amélioration du ratio «structure de santé par habitant». Ce dernier a enregistré, selon les responsables, l'apport d'une unité légère (structure de santé de proximité) passant de 5 313 habitants, en 1999, à une unité légère pour 4 719 en 2008.
Par ailleurs, depuis l'été 2004, des personnes souffrant de maladies dites lourdes et qui ne nécessitent pas un long séjour au niveau des structures hospitalières, bénéficient d'une prise en charge médicale à domicile. Il n'en demeure pas moins que les malades se plaignent encore de la prestation qu'ils reçoivent de la part des médecins et du personnel médical de manière générale, notamment en ce qui concerne la disponibilité des médicaments, surtout durant les heures de nuit, et la prise en charge des patients nécessitant des diagnostics approfondis tels que le scanner, l'IRM, l'échographie... Face aux nombreuses réclamations, les responsables justifient cela par le manque de spécialistes et de ressources financières.
Notons qu'à côté du secteur public, le secteur privé commence à marquer sa présence. Trois cliniques privées, dirigées par des professionnels et des spécialistes, ont vu le jour, ces dernières années, à Bouira. Cependant, si certains disent que ces partenaires de la santé ont pu atténuer la pression sur les hôpitaux étatiques, plusieurs malades se déclarent lésés par l'accueil qui leur est réservé. Certains médecins de permanence, qui sont généralement des spécialistes conventionnés auprès de l'hôpital, envoient les malades dans les cliniques privées afin qu'ils subissent une opération chirurgicale ou pour une radioscopie, malgré la disponibilité de telles prestations au niveau des structures publiques. Le cas du service de maternité a été cité par plusieurs citoyens.
Au niveau de ce service, les gynécologues conventionnés ne prennent en charge que les patientes qui ont l'habitude de se soigner chez eux, les autres sont orientées vers les cliniques privées ou ailleurs pour accoucher. Des citoyens affirment avoir été «contraints de solliciter des interventions pour faire admettre leur femme au niveau de ce service». Pour les responsables, sur l'ensemble des services de santé, ceux de la maternité dans les structures des agglomérations importantes de la wilaya connaissent une grande affluence.
Seulement, ils ne répondent pas à des besoins croissants.
De ce fait, les parturientes, notamment celles issues des milieux ruraux, éprouvent beaucoup de difficultés pour être admises, faute de maternité disposant de spécialistes. Elles sont, ainsi, contraintes de se déplacer dans des conditions risquées pour une femme enceinte, jusqu'à Bouira, Sour El Ghozlane, Akbou et même Tizi Ouzou. Cela dit, c'est un vrai casse-tête pour la wilaya de Bouira qui enregistre toujours un manque cruel d'obstétriciens et autres spécialistes, alors que les responsables affirment que les moyens techniques, les logements et les conditions de travail sont disponibles.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.