Le diagnostic réalisé par le directeur de l'Éducation de la wilaya de Mascara, M. Chaïb Khaled Aissa, avec les inspecteurs et conseillers d'orientation scolaire sur les résultats des cycles moyen et primaire a révélé que les langues étrangères, à savoir le français et l'anglais, restent le maillon faible des écoliers, notamment ceux qui résident dans les régions rurales et éloignées. «Les résultats obtenus par les élèves du cycle primaire en langue française ont été décevants et catastrophiques au niveau de certains établissements dont la majorité se situe dans les localités éloignées et rurales», a tenu à nous préciser une source de la direction de l'Éducation. Les services de l'Éducation ont été appelés «à la mise en œuvre d'un plan d'action afin d'examiner, de regrouper et hiérarchiser les problèmes ayant engendré ce phénomène et visant à trouver les solutions en vue d'élever le niveau jugé trop bas de cette catégorie d'élèves», a ajouté notre source. Le directeur de l'Éducation a instruit, dans ce contexte, ses subordonnés à multiplier les initiatives, notamment l'organisation de cycles de formation destinés aux enseignants principalement ceux dont les élèves ont enregistré des résultats médiocres dans les langues étrangères. Rappelons que M. Chaïb Khaled Aissa a tenu à annoncer, lors d'une réunion avec les inspecteurs de langue française, son refus de confier l'enseignement de la langue de Molière à des enseignants vacataires non qualifiés. Rénovation des écoles Une décision qui a été prise, selon le chargé de communication de la direction de l'Éducation, «à la suite d'une série de visites d'inspection inopinées des enseignants des langues étrangères menées par le directeur de l'Éducation, au cours de laquelle il a été surpris de l'incapacité de certains enseignants de langue française, exerçant à titre de contractuels, d'accomplir convenablement leur tâche à cause de leur niveau faible en matière de connaissances grammaticales et lexicales et autres de compréhension de la langue française». En ajoutant que «la qualité de l'enseignement dispensé par certains enseignants suppléants, en raison de leur bas niveau quant à la maîtrise des langues française et anglaise, demeure malheureusement la cause principale des faibles résultats obtenus par les écoliers aux examens». Dans le cadre de l'amélioration des conditions de scolarisation des écoliers, la direction de l'Éducation a bénéficié d'un budget de 16 milliards de centimes pour l'exécution des opérations de réfection des fenêtres, des portes, le revêtement des classes, l'aménagement des cours de certains établissements scolaires et l'équipement des cantines. Parallèlement, «la direction de l'Éducation a été destinataire d'une correspondance émanant du wali de Mascara, M. Ouled Salah Zitouni, appelant au recensement de tous les établissements scolaires dépourvus des chauffages afin de prendre tous les dispositions nécessaires pour y remédier à cette situation», nous dira le chargé de communication de la direction de l'Éducation, M. Noureddine Benaceur.