Les protestataires reprochent aux services de l'OPGI « l'inobservation de priorités dans l'intervention » en signalant qu'ils « vivent un calvaire de par la présence de moustiques, nuisances, de rongeurs, odeurs nauséabondes dans les caves, absence d'aires de jeux et de repos ». L'opération de réhabilitation de quelques ensembles urbains au chef-lieu de wilaya, menée par les services de l'OPGI, ne semble pas susciter l'unanimité, notamment sur le volet lié au ravalement des façades d'immeubles. Les protestataires, une poignée il est vrai, trouvent les couleurs choisies pour leurs bâtiments loin de répondre à leurs vœux. Pour ne pas dire qu'ils les trouvent fades. « On n'a pas été consultés », disent nos interlocuteurs. Bien plus, ces derniers reprochent aux services de l'OPGI « l'inobservation de priorités dans l'intervention » et d'ajouter qu'ils « vivent un calvaire de par la présence de moustiques, nuisances, de rongeurs, odeurs nauséabondes dans les caves, absence d'aires de jeux et de repos », et la liste est longue. Une sortie que relativise le jeune directeur, monsieur Mohamed Zahana. Ce responsable, qui dit « se féliciter que les citoyens, a fortiori les locataires, mettent leur nez dans des opérations qui les touchent en premier », mais avance des arguments sans fard ni peinture qui font contraste avec les assertions des locataires, notamment ceux de la cité Mohamed Djahlène (ex-Avenir). Pour le DG de l'OPGI, « avant d'évoquer ces problèmes, nos locataires devraient savoir que les dettes s'accumulent (70 milliards d'arriérés) et que la taxe prélevée ne permet pas de tout entamer, bien qu'au niveau de nos services, tout a été prévu pour bien réhabiliter ces ensembles ». Certains grands ensembles ont vu même le réseau assainissement refait. Ce qu'il faudrait avouer, lâche-t-il dépité, c'est qu' « il subsiste un mal-vivre collectif ». Les problèmes, selon monsieur Zahana, se situent au niveau des parties communes. Dans un premier temps, fait-il savoir, nous avons pensé à cinq grands ensembles pour toucher, dans une seconde phase, le reste des anciennes habitations. Ce qui semble le plus préoccuper ce responsable « c'est l'absence de culture chez certains », non sans leur lancer un défi : « Pourquoi ces locataires ne se réunissent-ils pas pour déléguer un administrateur des biens ». L'OPGI est bien là pour les accompagner conformément aux textes en vigueur.