Plusieurs habitants des cités de la Zhun de Collo se plaignent des odeurs nauséabondes qui montent des vide – ou plutôt des “pleins” – sanitaires, et qui s'infiltrent dans les appartements à partir des bouches d'aération au point que la vie domestique est devenue insupportable. En effet, cela fait des lustres que les services de l'OPGI ont abandonné le devoir de vidanger des vide-sanitaires outre les campagnes de démoustication. Les eaux stagnantes, sources de tous les dangers, sont de ce fait une menace à la santé publique. Certains ont carrément cimenté les bouches d'aération pour éviter ces odeurs et les moustiques, ce qui, d'ailleurs, pose un sérieux problèmes de sécurité. Des opérations d'épandage de mazout brûlé au niveau des caves ont été effectuées par l'Apc. Cela a quelque peu atténué la forte présence des moustiques, mais cela reste insuffisant tant que l'Opgi se contente d'encaisser le prix de la location tout en ignorant certains services qui sont du devoir de l'Opgi de les assumer. Les locataires d'un immeuble au niveau de la cité Mohamed-Cheïkh vivent périodiquement, depuis une quinzaine d'années, avec des déversements des eaux usées qui stagnent pendant de longues durées de part et d'autre de leur immeuble. Il y a trois ans, une importante délégation composée de membres de l'exécutif de la wilaya a été dépêchée sur ces lieux pour constater de visu cette misérable situation. Ils étaient alors stupéfaits par cette situation de stagnation des eaux usées et des odeurs nauséabondes incommodant le voisinage. Certes, une opération a été inscrite pour mettre fin au calvaire des habitants, mais les fuites ont repris derechef, quelque temps après et la route qui donne sur cet immeuble est continuellement “arrosée” par les eaux usées. Les services interviennent presque chaque semaine au niveau de cet immeuble sans succès. L'Apc qui a réussi à débarrasser ces cités des amas d'ordures qui ont tant affecté le cadre de vie au niveau des cités urbaines, c'est au tour de l'Opgi de prendre le relais en lançant des opérations sérieuses pour mettre fin au calvaire des habitants et des passants qui sont appelés à mouiller leurs pieds de cette eau sale pour pouvoir traverser et y subir les attaques des moustiques de jour comme de nuit. Les citoyens procèdent sans cesse au désherbage et au nettoyage des lieux, l'Opgi devra également s'acquitter de son rôle pour transformer ce cadre de vie impitoyable à des cités un tant soit peu endurables. A. Boukarine