Vous et vos complices, quand cesserez-vous de harceler Hadj Kherroubi qui a déposé plusieurs plaintes devant les instances judiciaires de notre pays, lesquelles plaintes sont restées jusqu'à présent sans suite. Vos fonctions de magistrat vous ont permis de condamner et de mettre en prison des personnes, peut-être pas innocentes, mais dont la punition pouvait être volontairement exagérée. Vous qui, à mes yeux d'observateur, méritez d'aller en prison, quand est-ce que vous y serez ? Cela vous permettrait, dans le silence et le recueillement, de réfléchir et de méditer sur votre éducation et sur quelques sourates du Saint Coran dont vous n'aviez pas, jusque-là, compris le sens et la portée. Vous comprendriez alors pourquoi, dans notre pays, certaines personnes préfèrent aller dans je ne sais quel maquis, ou même parfois s'immoler par le feu. Mais revenons au cas précis et concret de M Hadj Kherroubi qui est poursuivi, tantôt par le parquet de Ténès où vous sévissez, tantôt par celui de Chlef, et qui doit passer en jugement le 7 février 2011 à Chlef. M. Hadj Kherroubi serait donc coupable d'avoir violé à deux reprises un domicile qui n'est que la demeure de son père, aujourd'hui décédé. Or, à la date de la première violation de domicile, M. Hadj Kherroubi était en prison, et à la date de la deuxième, il était avec moi à Alger et à Blida. Malgré toutes les preuves, M. Hadj Kherroubi risque la prison parce qu'il y a des témoignages. De faux témoignages évidemment. mais le juge s'en fout. du haut de sa toute puissance momentanée, il ne voit que ce qu'il veut bien voir, c'est-à-dire, peut-être, l'intérêt de celui qui le paye. Tant pis pour la justice. Où allons-nous ? Où sommes-nous déjà ? – Abdelkader Guerroudj (Ancien condamné à mort de la guerre d'Algérie)