Au niveau de cet établissement spécialisé en pédiatrie au pointage de 10 heures de ce mardi quelque 50 paramédicaux, tous corps confondus – sur un nombre de 250 répartis en différentes équipes – avaient émargé sur les feuilles de présence pour prendre part à cette grève avec un service minimum assuré de deux agents par service médical ainsi que les urgences, indique-t-on. Selon le coordinateur local de ce mouvement, toutes les dispositions techniques ont été prises la vieille pour l'organisation de cette grève. Lors d'une rencontre au sein de l'hôpital, le directeur de l'EHS, M.Benali, en présence des membres de la coordination et du syndicat, a tenu à préciser aux participants que «leur mouvement a été jugé illégal». Il les a invités, pour ne pas perturber le fonctionnement de l'établissement hospitalier qui a une vocation régionale, à «une action de protestation morale chacun au sein de son service». Il leur a fait part des décisions et mesures contenues dans la note n°182 adressée le 7 février dernier par le département de la santé à l'ensemble des directeurs des EHS. Le responsable a relevé la loi l'autorisant à procéder à des restrictions du personnel. D'ailleurs, durant la matinée, certains médecins et praticiens ont refusé de consulter des patients sans la présence de paramédicaux. Au sujet de cette grève, le directeur de l'EHS ophtalmologie a indiqué que, sur les 137 paramédicaux en exercice dans les services de cet établissement, pour cette matinée de mardi, le mouvement a été suivi par 24 agents. Il a indiqué que l'EHS ne dispose pas de représentants syndicaux des paramédicaux.