La rénovation en cours du réseau d'assainissement et d'évacuation des eaux usées, l'entretien des stations de pompage des eaux pluviales et le curage des oueds, ont contribué à rendre cet hiver moins contraignant pour les populations des zones basses qui sont, en pareille période, habituées aux situations difficiles. Avec la réalisation de deux projets hydrauliques, d'envergure, il est fort à parier que la ville et sa périphérie seront définitivement protégées du problème récurrent des inondations pendant la saison des grandes pluies. Le premier projet concerne la réalisation d'un barrage écrêteur au niveau de l'Oued Bouhdid, situé au nord-ouest du chef-lieu de wilaya. Cet ouvrage dont l'étude est en voie de finalisation, aura pour mission de collecter les eaux pluviales et en ralentir l'avancée pour protéger ainsi les zones basses de la ville des inondations. Le second projet porte sur la construction d'un tunnel souterrain de près de 2 km d'un coût global de 20 milliards de dinars et dont l'étude a été confiée à un organisme étranger. Son exécution devra nécessiter un travail de précision. Le creusement du tracé du tunnel en question, qui passera via les zones basses de la ville pour aboutir au littoral, se fera par le biais d'un robot intelligent dans le but d'éviter toute perturbation de la circulation aussi bien routière que piétonnière. D'autres opérations sont prévues également pour renforcer et consolider l'impact de ces deux projets. Il s'agit, notamment, de la réalisation d'une étude hydrographique de l'Oued Boudjemaâ, d'une nouvelle station de relevage pour l'assainissement définitif des zones basses du centre-ville et de jetées en mer, aux débouchées des Oueds Seybouse et Boukhmira pour la protection des plaines d'El Haddjar et de l'aéroport Rabah Bitat.