Tous les replâtrages effectués pour le relooker n'ont pu changer son aspect piteux. Bâti en 1872, cet établissement est très vétuste. Hormis le bloc servant à la chirurgie dentaire, tous les autres locaux ont les murs fissurés, des faux plafonds lézardés et affaissés, et subissent des infiltrations d'eau pour cause des problèmes d'étanchéité. Même le beau jardin a perdu de sa splendeur d'antan. Pourtant, l'aspect misérable de cet établissement contraste avec le nombre de patients qu'il accueille. «Notre établissement enregistre 45 000 consultations par an reparties sur la médecine générale et interne, la chirurgie, l'orthopédie, la psychiatrie, la réanimation, le service pneumopathie, la chirurgie dentaire et la maison des diabétiques» nous dit Ifticene Ali, surveillant paramédical. «Nous abritons une annexe de l'école paramédicale d'Aokas qui comporte 3 classes avec 109 stagiaires qui suivent une formation d'aides soignants et d'infirmiers» ajoute notre interlocuteur.Par ailleurs, M. Ifticene explique que «le rattachement arbitraire de cet établissement à l'EPSP de Tazmalt nuit à son bon fonctionnement». «Cela est une aberration d'autant que l'unique hôpital de la région se trouve à Akbou» nous dit-il.