Les flammes de plus de 2 mètres de hauteur, qui ont pris dans le premier appartement situé au 3 eme étage le consumant de part en part sur ses 03 façades, avant de se propager à l'étage supérieur, engendrant ainsi un immense et dense nuage de fumée noirâtre qui a envahi l'ensemble de la cité des 138 logements. Plusieurs familles, dont des enfants, ont suffoqué après inhalation de gaz. Une véritable pagaille régnait dans ce bouillonnant quartier, sans qu'aucune autorité n'ait daigné s'interposer, notamment les policiers qui se sont concentrés devant le commissariat (3eme sûreté urbaine), et n'ont rien fait pour dissuader ces jeunes en furie qui ont failli causer l'irréparable. Il a fallu beaucoup de temps pour que les secours s'organisent avec l'intervention des éléments de la protection civile, qui ont aussitôt procédé à éteindre l'incendie et l'évacuation de dizaines de personnes notamment des enfants qui ont été asphyxiés par la fumée. Cette descente punitive du samedi dimanche contre les femmes de Chebilia, est la deuxième du genre après celle de la cité des 500 logements il y a de cela 03 semaines. Ce jour là, plusieurs femmes, accusées de prostitution ont failli être lynchées ; avant d'être sommées d'évacuer les lieux sans espoir de retour. Cette situation ressemble étrangement aux événements de 1990 qui ont marqué la ville de Hassi Messaoud,où des femmes, accusées de prostitution, avaient été brûlées vives.