Les protestataires ont condamné les engins qui sont venus pour se ravitailler à rester immobiles jusqu'à ce que les autorités locales trouvent une éventuelle solution à ce problème. Selon la majorité d'entre eux, ces carrières leur ont causé des dégâts importants. Hormis la destruction de la bande verte qui nous entoure et l'anéantissement irresponsable des richesses faunesques et florales notamment les vergers de vignes, de figuiers, de pommiers et autres arbres fruitiers, nous condamnons la transgression dans l'indifférence de toutes les lois régissant les conditions et les normes permettant l'exploitation de ce genre de carrière. «Face au silence manifesté par les instances concernées, nous avons employé le langage de la violence comme dernier recours car personne n'a pu admettre que nos maisons ont été complètement fissurées et risquent de s'effondrer à tout instant sous l'effet des fortes détonations répétées de dynamite qui fait plonger nos douars dans des couches de poussière épaisses. Des couches de poussière compacte en forme de nuage. Une poussière qui nous cause à chaque fois des maladies dermiques, oculaires et respiratoires notamment chez les petits enfants et les personnes âgées», s'indigne une autre grappe de protestataires.