-El Hadjar : Attribution de 760 unités LSL avant fin 2011 Un quota de 760 logements socio-locatifs sera attribué avant fin 2011 dans la daïra d'El Hadjar, dont 460 iront au chef-lieu de la daïra, El Hadjar. Le reste concerne la commune de Sidi Amar, avec l'affectation de 250 logements RHP au niveau de cette même commune. Les commissions chargées de l'étude des dossiers des postulants aux LSP sont actuellement à pied d'œuvre pour achever les travaux dans les échéances prévues. La daïra d'El Hadjar compte parmi celles d'El Bouni et de Annaba, où est concentré l'essentiel de la population de la wilaya. Un programme de 40 000 logements, toutes formules confondues, a été affecté à la wilaya de Annaba au titre du quinquennal 2010-2014. Plus de 18 000 baraques y ont été recensées. -Reboisement sur une superficie de 1 000 ha Une opération de repeuplement des forêts de la wilaya a été programmée au titre de l'exercice 2011 devant toucher une superficie de 1 000 ha. Cette action qui vient conforter les efforts déployés en matière d'amélioration du couvert forestier et remédier aux dégâts causés par les incendies, prévoit la plantation d'arbres de diverses essences tels que l'eucalyptus et le pin maritime.Les espèces ont été choisies en fonction de leur adaptation à la nature du sol de la région. L'opération ciblera les parties ouest et sud de la wilaya, soit les zones de Berrahal, de Chorfa, d'El Eulma, de Tréat et de Aïn Berda, a-t-on fait savoir à la Conservation des forêts. S'étendant, dans la wilaya de Annaba, sur une superficie totale de 68 842 ha, les aires boisées sont essentiellement composées de maquis, avec 64%, le reste étant formé d'essences naturelles (chêne-liège, chêne zen) et de plants de reboisement (eucalyptus et pin maritime). Le chêne-liège est la principale espèce forestière dans cette région, avec près de 15 000 ha, suivi de l'eucalyptus (3 315 ha) et du chêne zen (1 063 ha). Les piémonts qui couvrent une superficie de 10 000 ha sont favorables au développement de l'arboriculture de montagne. -El Bouni : L'abattage clandestin de retour La commune d'El Bouni prend de l'ampleur à la faveur des multiples projets d'équipement en cours, mais paradoxalement la vie s'y ruralise. En l'absence d'un marché couvert digne de ce nom, les marchands de fruits et légumes investissent chaussées et trottoirs. Nombreux sont ceux qui installent leurs camionnettes dans tous les sens. Cette situation n'est pas nouvelle, elle se répète à chaque fois que les conditions s'y prêtent. Mais c'est l'abattage clandestin qui est de retour dans cette commune, peut-être même plus que dans d'autres cités. Cette pratique fait encourir au citoyen un risque de santé certain, sachant que la viande y est proposée à la criée.