Ce dernier a été accusé d'avoir été à l'origine de la falsification de documents de plusieurs documents. Le maire, qui s'est porté partie civile dans cette affaire, a indiqué que le mis en cause a fourni un dossier contenant des documents trafiqués. Le mis en cause s'est défendu, de son côté, en déclarant qu'il s'agissait d'un règlement de compte politique et rien de plus. Ce dernier a estimé que cette plainte déposée par le président de l'APC n'est autre qu'une réaction à sa position politique et administrative, notamment en ce qui concerne «la manière avec laquelle l'APC de Dély Ibrahim est gérée par l'auteur de cette plainte». Il révèle en outre, qu'il y a quelques jours, lui et d'autres élus ont effectué un retrait de confiance au maire de leur commune. L'accusé a déclaré que l'auteur de ces accusations a voulu se venger de tous ceux qui étaient à l'origine du retrait de confiance, en ajoutant que le plaignant a tenté de coller cette étiquette à tous ceux qui sont à l'origine du retrait de confiance, pour les empêcher, tout simplement, de se porter candidats aux prochaines joutes électorales locales. Le prévenu a indiqué, lors de son procès qui s'est tenu au tribunal d'Alger, qu'il avait été écarté de son poste quelques jours avant l'introduction de la plainte sur décision du premier magistrat de la commune. Néanmoins, le représentant du ministère public a requis une peine d'une année et 100 000 DA d'amende à l'encontre de l'accusé.