La motion de retrait de confiance au maire, signée par huit élus de la commune de ain el bya, présentée le 28 du mois de janvier à la tutelle, n'ayant pas eu de suite, les huit élus ont porté l'affaire devant la justice. Ils ont déposé une plainte devant le procureur général prés du tribunal d'Arzew contre le président de Ain El Bya, pour faux et usage de faux, falsification de documents officiels, passations frauduleuses de marchés et détournement de deniers publics. Ils ont mentionné dans leur plainte, que « Depuis son installation à la tête de l'APC pour le second mandat consécutive, le maire M.Kebaili Mohamed, gère de manière anarchique la commune sans consulter les membres de l'APC qu'il préside.». Ils ont indiqué dans leur plainte que « Le mis en cause, a établi des délibérations au noms des élus à leur insu, qu'il a enfreint le règlement des marchés publics en adoptant la procédure des « bons de commande » au lieu des avis d'appels d'offre ou des avis de consultations restreintes. Qu'il procédait au transfert d'enveloppes financières d'une opération à une autre sans l'aval des commissions habilitées, qu'il a réalisé des projets d'aménagement urbain sans études techniques préalables et sans le suivi des services techniques de la commune. Les plaignants qui demandent à se constituer en partie civile dans cette affaire seront entendus le 21 de ce mois par le juge d'instruction prés le tribunal d'Arew qui statuera des suites à donner dans cette affaire. Une affaire qui laisse la commune en standby depuis le mois de janvier. En fait depuis que le P.V de retrait de confiance au maire signé par les huit élus plaignants dans cette affaire, a été présenté à la wilaya, cette commune n'a pas évolué. Les projets inscrits au titre de l'exercice 2009 et 2010 n'ont pas été lancés. Même ceux dont les avis d'appels ont été lancés et l'attribution décidée, sont à l'arrêt. En fait les commissions, ne siégeant plus, l'installation des chantiers n'a pas eu lieu et se sont les habitants de cette commune qui sont les premières victimes du bras de fer entre le maire et les huit élus. Les entreprises soumissionnaires pour ces projets se disent également victimes et interpellent les autorités locales à régler le problème qui sévit depuis une année à Ain El Bya.