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Incivisme, bagarre et insalubrité !
Rue du 20 aout à El Milia
Publié dans El Watan le 10 - 09 - 2009

Les commerçants légaux se disent victimes des vendeurs informels, prêts à leur disputer même des espaces sur les trottoirs.
Livrée sans concession aux marchands informels de tout bord pour, semble-t-il, tenter de les caser momentanément, à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, la rue du 20 Août est devenue quotidiennement le théâtre du non-sens, de l'incivisme, des bagarres et de toutes sortes de fléaux. D'abord, l'insalubrité est le maître mot des lieux gagnés par des comportements d'incivisme qui en disent long sur l'irresponsabilité des uns et l'inconscience des autres. En chaque fin de journée, cette rue, l'une des principales artères de la ville, se transforme en un véritable dépôt de déchets laissés pêle-mêle par des vendeurs loin d'être soucieux des conditions d'insalubrité dans lesquelles ils s'adonnent à leurs commerces. Les commerçants légaux, établis depuis longtemps dans cette rue, se disent victimes de l'envahissement des lieux par des individus qui n'ont même pas le droit d'exercer une quelconque activité commerciale, faute d'un registre de commerce. Ces derniers, se plaignent ces commerçants, sont prêts à tout pour se disputer les places sur des trottoirs déjà encombrés.
Des bagarres éclatent souvent, justement à cause de ces espaces où sont exposés à même le sol des cageots de fruits et légumes. Les gamins ne sont pas en reste dans ce brouhaha et mènent eux aussi leur propre combat afin de pouvoir exposer les modestes produits, les diouls entre autres, et quelques fruits et légumes qu'ils achètent pour les revendre. D'habitude très animée en pareille circonstance, le Ramadhan, la rue du 20 Août donne l'impression d'avoir sombré dans un désordre qui a emporté dans son sillage l'activité commerciale légale. De cette activité commerciale, il ne reste à vrai dire que des petits vendeurs informels qui peinent eux aussi à écouler leurs produits devant la baisse du pouvoir d'achat des ménages. Ces derniers, et en dépit d'une baisse sensible des prix, principalement dans la catégorie des fruits, sont restés incapables de faire le plein de leurs achats quotidiens. Contexte de crise oblige, le commerce fut-il informel, est ainsi devenu juste une activité pour subsister pour certains. Cet avis est unanimement partagé par des commerçants, dont certains se disent choqués par la gravité d'une situation qui pousse les gens à se priver du minimum pour se nourrir.
A la rue du 20 Août justement, un jeune homme, tenant une camionnette bâchée remplie de patates, ne se retient pas devant l'absence d'un potentiel client et lâche sa colère : « C'est normal, le sac de ciment est à 800 DA, les ouvriers ont été ruinés, il n'y a plus de travail pour eux, les chantiers de construction sont à l'arrêt. » D'autres petits vendeurs implorent des passants de leur prendre des tomates, des haricots verts ou des figues qu'ils cèdent à bas prix. Dans ce décor où les visages sont visiblement peinés par l'érosion du pouvoir d'achat, les lieux sont plus que jamais témoins d'un désordre où l'hygiène semble être la dernière préoccupation de tout ce beau monde. Agacés par ces immondices, des commerçants ont, cependant, pris le soin de charger un jeune adolescent de nettoyer les lieux en contrepartie d'une petite somme d'argent. Les services d'hygiène de l'APC semblent être aux abonnés absents dans une rue qui renvoie l'image d'une ville qui se dégrade désormais à vue d'œil.


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