Bien que fréquentée par une foule importante de voyageurs et desservant un centre urbain de premier plan, la gare Les Ateliers demeure l'une des stations ferroviaires les moins loties en termes de commodités. En effet, cette infrastructure, telle que aménagée depuis des décennies à l'intérieur d'un tunnel sombre et lugubre, ne répond nullement aux exigences des règles de l'art en matière de fonctionnalité et des normes architecturales les plus élémentaires à même d'agrémenter et de sécuriser le transit des usagers. Ces derniers sont tout d'abord confrontés à une ambivalence des lieux déconcertante générée notamment par la présence d'un marché informel au niveau du passage Crampel, créant par là une cacophonie qui gêne énormément l'accès à cette gare. Une fois à l'intérieur, l'aspect des lieux est loin de refléter un aménagement respectable. Les espaces d'attente intérieurs sont dépourvus de bancs et de vespasiennes, forçant les voyageurs à patienter dans une position guère confortable. Les auvents métalliques qui constituaient des abris sur les quais contre les aléas du temps ont été arrachés pour des raisons de sécurité liées à la mise en marche de la ligne électrique haute tension.