Le poste de police situé à l'intérieur même du pavillon des urgences médico-chirurgicales du secteur sanitaire de Khemis Miliana est, de l'avis de plusieurs intervenants, gênant à plus d'un titre. En effet, il y a lieu de signaler que le local donne accès sur la salle d'attente où se trouvent la salle de consultation et celle des admissions en urgence. Cependant, souvent on se croirait dans une quelconque sûreté de daïra tant le va-et-vient des policiers ou des gendarmes est remarquable, particulièrement quand des évacuations d'accidentés de la route se font à ce niveau ou encore lors d'admission en consultation de détenus amenés sous bonne garde policière, au vu des patients et visiteurs. Pour B. Marouki, chef de service aux urgences médico-chirurgicales (UMC)), on devrait envisager un aménagement de ce local de façon à pouvoir, également contrôler l'accès au pavillon. Celui-ci, rappelons-le, est situé aux abords de la RN4 et au milieu de plusieurs quartiers populaires attirant ainsi un grand nombre de visiteurs qui atteint quelque 250 par jour entre consultants, cas d'admission urgents, mais également de simples passants dont certains en état d'ébriété ou sous l'effet de produits hallucinogènes sèment un climat d'insécurité dans cette structure. Rappelons qu'un seul agent de sécurité et deux policiers en assurent la garde. Une situation, continue M. Marouki, qui renforce le sentiment de peur parmi le personnel, particulièrement féminin. Et même la présence des policiers n'arrive pas à dissiper ce malaise, car il y a lieu de souligner que des employés dans cette structure ont été agressés, comme ce jeune agent qui a introduit une action en justice après une agression où il a eu plusieurs dents brisées. Pour conclure, rapportons les impressions d'un policier rencontré sur les lieux qui fera remarquer à juste titre que le local est situé juste à côté des sanitaires qui ne désemplissent pas et dont les odeurs nauséabondes sont une source de gêne supplémentaire et permanente.