Aujourd'hui, seul le premier lot du projet de raccordement au réseau du gaz naturel, attribué à l'entreprise publique Kahrif, est presque achevé. Il reste le village d'Ibekarene où la mise en service du gaz sera opérée cette semaine, affirme-t-on. L'entreprise Kahrif dont la mission est achevée à Bouzeguène, a réalisé 2016 raccordements. Ce nombre, au regard des nombreux villages qui attendent le gaz naturel, est jugé nettement insuffisant. Les villages d'Aït Sidi Amar, Wizgan, la cité des 56 logements, Ighil Tizi Boa, le plateau de Loudha, Tazrouts, Ikoussa, qui devraient bénéficier des bienfaits du gaz de ville avant janvier prochain, doivent encore attendre au moins le début de l'été prochain. L'entreprise privée chargée des raccordements des deux lots restants de la première tranche, est en bute à des difficultés avec l'arrêt des travaux durant tout l'été passé. Les travaux enregistrent, aujourd'hui, de fréquentes suspensions dues aux intempéries. D'autres villages comme Aït Salah, Houra, Ahrik, Aït Ferrach, Aït Azouane, Aït Semlal, Aït Maouche, Takoucht, Taourirt et Sahel, attendent de bénéficier de cette énergie. En tout, ce n'est pas moins de 9000 foyers qui sont en attente du lancement des travaux. Dans la commune d'Idjeur, les villages d'Ighraine et d'Aït Aïcha ont procédé, dernièrement, à la fermeture de la quasi-totalité des services administratifs publics de la daïra de Bouzeguène pour protester contre leur «exclusion» du projet de raccordement au réseau du gaz naturel. La promesse des autorités de la daïra de prendre en charge leurs doléances a mis fin à leur protestation. Le projet du gaz de ville est également lancé dans la commune d'Illoula où, comme à Idjeur, le taux d'avancement des travaux est jugé insignifiant, selon les habitants. A l'échelle de la daïra, seule la commune d'Aït Zikki, située à 1400 mètres d'altitude, est exclue, sans explication, du projet du gaz naturel.