Lancé en 1999, ce projet colossal traîne toujours. M. Lekhmissi, le président de la commission de l'agriculture, a ouvertement critiqué la lenteur des travaux évaluée à 70 millions de dinars pour l'irrigation de 3000 ha de terres agricoles à proximité de la mine de Kharzet Youssef. Ladite commission attribue ce retard à plusieurs facteurs dont, entre autres, le refus des services concernés d'utiliser les nappes phréatiques de Kharzet Youssef sous prétexte que l'eau est polluée. Les agriculteurs qui attendaient la date de mise en service de la totalité de ce projet, surtout qu'il est à sa dernière phase d'achèvement après la réalisation d'un réservoir d'une capacité de 2500 m3, n'ont rien vu venir. Devant cet état de fait, l'ensemble des agriculteurs interpellent les autorités concernées pour mettre un terme à ce problème qui perdure.