Mohamed Amine Oumessaâd, à peine 22 ans, 2 mètres, fait partie de la nouvelle vague de volleyeurs algériens. L'enfant prodige du RAMA et du GSP (ex-MCA) aspire à une carrière professionnelle avant d'entamer sa première compétition africaine des nations (seniors). Avant d'entrer dans le vif du sujet, comment va votre santé ? Après plusieurs mois d'absence, due à mon opération chirurgicale au niveau du genou, j'ai repris la compétition au mois de juin dernier. Petit à petit, je me sentais mieux. Actuellement, je suis opérationnel, ce qui m'a permis de revenir en sélection et coïncide avec l'arrivée d'un nouveau staff technique. J'ai participé au tournoi de qualification au Championnat du monde en août dernier à Tunis où nous avons raté de peu la qualification. Un commentaire sur cette 17e CAN ? Nous allons prendre part à cette 17e édition avec un effectif rajeuni. L'équipe sera amoindrie de deux éléments importants : Hichem Guemadi et Bilal Soualem (pour blessure) et de Toufik Belaïd. Malgré le mois de Ramadhan nous avons fait une bonne préparation à Belgrade (Serbie). Quelles sont les chances de l'Algérie ? Certes il y a des nations qui se sont mieux préparées que nous et qui ont aussi une certaine stabilité comme l'Egypte, la Tunisie, le Cameroun et le Maroc. Mais nous, les joueurs, nous allons nous surpasser pour faire une très bonne prestation. On vise d'ailleurs une médaille et pourquoi pas chambouler cette hiérarchie.
