Le directeur général de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), M. Omar Rekkache, a affirmé, mardi à Alger, que le Fonds souverain algéro-omanais commun, qui est en cours de préparation, donnera une "forte impulsion" aux investissements dans les deux pays. Rekkache s'exprimait à l'issue d'une séance de travail avec le président de l'Oman investment Authority (OIA), M. Abdulsalam Bin Mohammad Al Murshidi, en visite en Algérie à la tête d'une délégation de haut niveau, dans le cadre de la mise en œuvre des résultats de la visite d'Etat du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Sultanat d'Oman, fin octobre dernier. "Le projet du Fonds souverain algéro-omanais commun, objet de négociations via les services du ministère des affaires étrangères, constitue un jalon important pour le renforcement des relations économiques entre les deux pays", a précisé le DG de l'AAPI. Ce projet "pionnier" aura des résultats très satisfaisants en matière de renforcement des relations d'investissement entre les deux pays, a-t-il poursuivi, d'autant plus que les deux parties considèrent que ce projet sera "l'un des projets communs les plus réussis, compte tenu du nombre important d'opportunités disponibles en Algérie et des potentialités et avantages offerts". Rekkache a affiché la disposition de l'AAPI à réunir toutes les conditions aux investissements proposés par les opérateurs économiques désirant investir en Algérie. Dans ce contexte, le directeur a indiqué que l'agence avait enregistré, la semaine dernière, un projet omanais dans le secteur de l'industrie automobile pour une marque sud-coréenne, ajoutant que le projet attend l'autorisation du ministère de l'Industrie. Lors de cette séance, M. Al Murshidi a présenté l'expérience réussie de son pays dans la création de fonds de financement bilatéraux communs avec 13 pays, se disant confiant que le projet de fonds commun avec l'Algérie sera "parmi les plus réussis, en raison des énormes opportunités d'investissement offertes en Algérie et des avantages contenus dans la nouvelle loi sur l'investissement". Il a également mis en avant le succès du partenariat algéro-omanais, citant le projet de la société algéro-omanaise des engrais. Le même intervenant a insisté, dans ce sillage, sur l'importance d'élargir les investissements dans des secteurs stratégiques prioritaires, tels que la sécurité alimentaire et sanitaire, à travers le développement de partenariats dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie alimentaire et de l'industrie pharmaceutique, outre l'investissement dans les chaînes de valeur liées à ces industries, notamment les industries alimentaires. La réunion a abouti à un certain nombre de propositions reflétant les centres d'intérêt communs des deux pays, outre la nécessité de concrétiser des projets concrets. Il a également été convenu de renforcer les partenariats avec des investisseurs privés dans le secteur des industries pharmaceutiques, les deux parties affichant un grand intérêt pour ce domaine. La délégation omanaise a demandé à la partie algérienne de préparer une liste de propositions pour des projets d'investissement prometteurs.