Son abnégation et son attachement pour la langue des vers restent son cheval de bataille. Cet artiste établi à Paris (France) depuis plus d'une décennie, a à son actif un riche éventail de poèmes, dont certains figurent dans les recueils de poésie qu'il a édités aux éditions l'Harmattan, comme «Fulgurance» et «Errance». Il vient aussi de sortir, chez les mêmes éditions, deux nouveaux recueils, en l'occurrence «Le vagabond céleste» et «Réminiscences».Dans ces publications, ce poète traite de plusieurs sujets comme la nostalgie et l'amour. «L'appétit de ton paysage grandiose, la montagne, indomptable décor. Un jour d'été. Liesse et rudesse. La clairière des amoureux témoigne», C'est là, en somme, l'un des poèmes dédiés à sa Kabylie natale. «C'est un don que j'ai. Je n'ai pas choisi d'être poète», dit-il pour, justement, expliquer les raisons qui l'ont poussé à s'investir dans le domaine. Il a commencé à versifier, confie-t-il, dès l'âge précoce, à déclamer ses vers qu'il a confectionnés comme une toile d'araignée. En matière de structure poétique, les textes choisis par Abder font toujours appel à l'intelligence pour décoder ses messages.L'enfant d'Ifigha vient de mettre également sur le marché un CD de poèmes intitulé «Nostalgie», déclamés par l'auteur, Jeanne-Denise et Myriam Guilhot. «Je remercie et je rends hommage à tous ceux m'ont aidé et soutenu pour que je puisse, aujourd'hui, éditer mon œuvre», ajout-il.