«Errance», «Fulgurance», «Le Vagabond céleste», sont les titres de trois recueils de poésie publiés aux éditions L'Harmattan (Paris) par Abder Zegout. Natif d'Ifigha, Zegout est établi en France depuis une dizaine d'années, sans rien perdre de sa verve poétique qui l'habitait lorsqu'il était employé dans une entreprise industrielle à Fréha. Il ne vouait un intérêt, en fait, qu'au verbe, aux émotions et à l'écriture. Avec une sensibilité à fleur de peau, Abder ne laisse pas le lecteur indifférent. Il l'imprègne de ses sensations les plus fortes et l'entraîne dans son univers fait de rêves et d'espérances. Le meilleur portrait du poète est sans doute dressé par son ami d'enfance, K. Aouimeur, qui écrit en dernière de couverture de «Fulgurance» : «Rebelle en Algérie, poète à Paris qui dans ses bras l'a pris, cet enfant du pays porté par la poésie, a chanté la malvie. Joyeuse enfance, folle jeunesse, vie d'insouciance faite de souffrances et de vents de promesses».