Le Conseil des ministres a adopté, hier, plusieurs décrets présidentiels validant des contrats ou avenants à des contrats relatifs à l'exploration et à l'exploitation d'hydrocarbures. Ces textes concernent des gisements en exploration ou en exploitation par le groupe national des hydrocarbures Sonatrach avec ses partenaires étrangers qui sont le français Total, l'italien ENI, le norvégien Equinor (ex-Statoil) et l'indonésien Pertamina. Pour rappel, avec le groupe Total, Sonatrach a signé, au cours de l'année 2018, un ensemble d'accords portant notamment sur l'exploration du potentiel pétrolier en offshore pour la partie occidentale du bassin (zone d'intérêt Ouest) sur une superficie 9336 km2. De même, Sonatrach et Total ont signé deux accords dans l'amont pétrolier. Pour ce qui est du partenariat qui lie Sonatrach et ENI, il s'agit des avenants aux contrats d'exploration, de cession de 49% des intérêts de Sonatrach sur les trois périmètres de recherches Zemlet Elarbi, Sif Fatima et Orhoud II au profit du groupe ENI. Avec le groupe norvégien Equinor, Sonatrach avait signé en décembre 2017 un avenant au contrat gazier d'In Amenas pour plus 500 millions de dollars afin d'accroître les réserves du périmètre d'In Amenas, et ce, en partenariat avec le groupe britannique British Petroleum (BP). Quant à la société Pertamina, elle est présente en Algérie en partenariat avec Sonatrach depuis 2014 et a participé à plusieurs opérations pétrolières, notamment sur les gisements de Menzel Ledjmet Nord (MNL), El Merk (Illizi) et Ourhoud (Ouargla) Aussi, un contrat d'ingénierie et de construction a été signé en juin dernier entre l'association Sonatrach-Pertamina Algérie-Talisman et la société italienne Bonatti pour augmenter les capacités de réinjection de gaz au niveau du champ pétrolier de Menzel Ledjmet.