A défaut d'une solution urgente, la plaine agricole de Bir Saf Saf, à l'Est d'Oued Fodda, risque d'être dévastée par les inondations. Et pour cause, pas moins de 2 000 hectares d'arboriculture et de cultures maraîchères sont annuellement envahis par les eaux de l'Oued Cheliff, dont le lit, rappelons-le, s'est déformé suite au séisme de 1980. A chaque précipitation, les eaux se jettent directement dans la plaine, lui causant de sérieux dommages au point que des champs entiers offrent un paysage apocalyptique. Des centaines d'arbres fruitiers ont été déracinés en raison des effets dévastateurs des inondations à répétition. Pour sauver ce qui peut l'être et réhabiliter, pourquoi pas, une bonne partie de ce périmètre, les responsables qui se sont succédé à la tête de la wilaya avaient préconisé la mise en place de digues le long de l'Oued en question. Le dossier y afférents avait été remis aux ministères concernés (Agriculture et Hydraulique) et à chaque visite de leurs premiers responsables, le projet était remis au goût du jour. La dernière en date qu'a effectuée le ministre de l'Agriculture, il y a quelques mois, n'a pas échappé à la règle. A l'instar de son prédécesseur, M.Rachid Benaïssa a promis une prise en charge effective et rapide de ce problème récurrent. Cependant, aux dernières nouvelles, le projet ne sera soumis pour inscription qu'en 2010.