Les participations de l'Entente de Sétif aux compétitions régionales et continentales ont donné une autre dimension à l'aéroport du 8 Mai 1945. Fonctionnelle depuis 2002, avec un appréciable, pour ne pas dire un bon coefficient d'occupation de sièges, l'infrastructure qui dessert les villes françaises de Paris, Lyon, Marseille et Mulhouse, et considérée comme l'une des plus rentables du pays, n'est paradoxalement pas retenue, une fois de plus, pour le pèlerinage 2009. Les pèlerins d'un bassin de plus de 5 millions d'habitants sont, une nouvelle fois, obligés de transiter par d'autres infrastructures bien « épaulées » et défendues par des représentants à l'écoute. Les futurs hadjs de Sétif et des wilayas limitrophes vont devoir encore prendre leur mal en patience. Dire que l'aéroport de la région des Hauts-Plateaux, qui engrange des dividendes grâce aux performances de l'Entente en compétition régionale (arabe) et continentale, reçoit, contrairement à bon nombre d'autres aéroports d'une certaine dimension, de nombreux avions spéciaux d'Asie et d'Afrique ! Sans la moindre escale, des modules d'Angola, d'Arabie Saoudite, de Jordanie, d'Egypte et de Tunisie ont, sans problème, rallié le tarmac de l'aéroport du 8 Mai 1945, qui détient en matière de vols directs un bien singulier record. Cette performance ne sera pas égalée ou battue de si tôt. Mieux encore, les Ententistes qui ont été, qu'on le veuille ou non, de très bons ambassadeurs de la région et du pays, s'envoleront jeudi 1er octobre 2009 en direction du Nigeria. Rentrant dans le cadre du match aller de la demi-finale de la coupe de la CAF, ce déplacement se fera à bord d'un avion spécial devant faire Sétif-Lagos. Pour bon nombre d'observateurs avertis qui gardent bon espoir, d'autant plus que les travaux d'extension de la piste à 2900 m seront bouclés avant la fin du premier trimestre de l'année prochaine, l'alibi de la piste à 2400 m ne tient pas la route