Les candidats au pèlerinage, cuvée 2007, des Hauts-Plateaux et des régions limitrophes qui attendaient avec impatience la programmation de vols à partir de l'aéroport de Sétif qui reçoit pourtant les modules de 170 places sont, le moins qu'on puisse dire, déçus de ne pouvoir se diriger vers les Lieux Saints à partir de l'infrastructure précitée ne manquant, de surcroît, ni de moyens techniques ni humains pour s'acquitter d'une telle mission. Les hadjis doivent, une fois de plus et la mort dans l'âme, avec en sus, les désagréments de la route et de l'attente, parcourir des centaines de kilomètres pour embarquer dans un module de 140 places qui dessert depuis la nuit des temps le 8 Mai, aéroport qu'on veut à tout prix bloquer. Dire qu'il s'acquitte de fort belle manière du transfert d'une bonne partie du trafic de l'aéroport de Béjaïa fermé pour travaux.