A quelques jours de la tenue de la 48e confrontation entres les deux clubs voisins constantinois, CSC et MOC, l'ambiance est quelque peu morose du côté des deux galeries, eu égard aux débuts difficiles et peu convaincants des deux formations en championnat de super division cette année. Une situation qui contraste avec l'ambition affichée par les deux présidents lors de l'intersaison, où le mot d'ordre n'était autre que l'accession en DI, bien que les nouvelles dispositions de la FAF aient rendu la tâche un peu plus ardue, du moment qu'un seul club parmi les 18 qui animent la super division, pourra prétendre à ce sacre. La rivalité entre les deux camps connaîtra son apogée lors du recrutement d'intersaison, où Mocistes et Clubistes se « défieront » pour s'assurer les services des « meilleurs » joueurs. Un recrutement qui si l'on se réfère au rendement de chaque club, semble loin d'être aussi judicieux que l'ont prétendu les deux parties. En effet, après six journées disputées, les deux équipes campent en milieu de classement avec des statistiques étrangement analogues, même si le CSC se positionne à la 9e place à trois longueurs du MOC. Cependant, les lignes offensives et défensives des deux teams, sont d'égales « performances » puisque les deux clubs ont pu faire mouche à 6 reprises, encaissant par ailleurs 7 buts. Le départ précoce des deux ex-coaches, Mehimdet côté CSC et Bougherara côté MOC, est une autre amère similitude dans le parcours des deux clubs constantinois. Ces deux techniciens faisant les frais des contre-performances enregistrées lors des premières journées. Si pour le CSC, Mehimdet a été remplacé au pied levé par Benyellès, la direction du MOC a attendu près d'un mois pour contacter Tebib, soit à une semaine seulement de la tenue du derby constantinois. Concernant cette joute footballistique, il est triste d'avouer que le derby a perdu de sa superbe depuis plusieurs années, le show se déroulant chaque fois au niveau des tribunes et gradins, au lieu de la pelouse où le spectacle est quasi-absent. Pour l'heure, la semaine risque d'être beaucoup plus difficile pour les Clubistes que les Mocistes. Les Sanafir se préparent à se déplacer mardi à Alger pour y affronter le leader de la super division, en l'occurrence le PAC. Une rencontre qui précédera de trois jours seulement le derby constantinois. Une donne qui a obligé le président Ounis à saisir la LNF pour décaler le derby d'au moins une journée, soit le samedi 3 octobre. Le MOC s'apprête quant à lui à recevoir le MO Béjaïa, actuel lanterne rouge. La semaine s'annonce chaude, à demain…