C'est le branle-bas de combat dans les palmeraies de la région des Ziban où les producteurs de dattes, plus que jamais aux aguets à quelques semaines du début de la récolte et échaudés par les orages successifs et dévastateurs de ce mois de septembre, lesquels auraient gâté de 15 à 40% de la production de dattes attendue, selon les estimations des uns et de autres, s'appliquent à soigneusement protéger les régimes de dattes au moyen de film plastique (polyéthylène). Cette opération, particulièrement recommandée pour la Deglet Nour, a néanmoins un coût que beaucoup de fellahs ont du mal à supporter. En effet, un quintal de plastique valant 18 000 DA permet d'ensacher une cinquantaine de palmiers, tandis que le « grimpeur », ouvrier agricole confirmé qui procède, accroché au sommet de l'arbre, au liage des branchettes et à la pose de l'enveloppe de plastique autour des régimes, perçoit 200 DA pour chaque palmier traité. Qui a dit que la culture du palmier était de tout repos ?