Pour s'éclairer, certaines familles ont recours aux branchements illicites et d'autres utilisent des bougies ou des groupes électrogènes. Sachant que le prix d'un paquet de bougies n'est cédé qu'au pris fort de 100 DA et que le litre de mazout est de 13DA, il faut comprendre que les bourses de ces familles sont mises à rude épreuve. Un habitant de Taddert Oufella qui attend d'être raccordé au réseau électrique dira : «Les appareils électroménagers, la télévision et les ordinateurs n'ont pas le droit de cité. Nous continuons de vivre à la manière des anciens. On nous a pourtant annoncé que nos foyers sont retenus pour bénéficier de cette commodité, hélas nous ne voyons toujours pas le bout du tunnel. La Sonelgaz est vivement interpellée en vue de nous raccorder au réseau. Actuellement, nous souffrons énormément de cette fâcheuse situation». Pour sa part, le premier responsable de la commune, M. Ben Belkacem, que nous avons questionné à ce sujet, répondra : «En effet nous comptons des dizaines de maisons non électrifiées à travers le territoire de notre commune. Nous avons établi la liste de tous les foyers concernés que nous avons transmise à la direction des mines et de l'industrie. On nous a accordé le raccordement d'une quarantaine de foyers dans les villages de Taddert Oufella et Tizi Tghouza. Hélas les travaux ne sont pas encore lancés. Nous appelons la Sonelgaz à entamer les travaux en vue de concrétiser le rêve de ces dizaines de foyers dans ces deux villages et dans d'autres villages car vivre sans électricité de nos jours n'est pas acceptable».