L'unité thérapeutique d'hémodialyse de l'hôpital d'Azazga, mise en service en mars 2005, tente d'atteindre son but tracé, à savoir la prise en charge des insuffisants rénaux de toute la région. Réalisé en l'espace de deux ans, ce service fait face aux besoins des malades d'Acif El Hammam, Aïn El Hammam, Azeffoun, Bouzeguène, Fréha, Illoula, Mékla, Zekri et Yakouren. Il est équipé de 14 générateurs (appareils de dialyse). Un autre générateur, (un don particulier), est réservé pour le mettre en œuvre en cas de panne. Cette unité de santé est ainsi dotée d'un laboratoire permettant d'effectuer des prélèvements sur place. De plus, actuellement, le service comprend 2 équipes de 5 infirmiers chacune et 2 médecins. Les 2 néphrologues que compte l'établissement hospitalier assurent des consultations spécialisées pour la prévention, le dépistage ainsi que le suivi des insuffisances rénales chroniques. La capacité de prise en charge du service concerné est de 150 malades par semaine, soit une moyenne d'une vingtaine de patients par jour, à raison de 4 heures chacun, a-t-on appris de la direction de l'hôpital. Depuis son ouverture, l'unité d'hémodialyse de l'EPH d'Azazga a réalisé un nombre de 26 212 séances, indique la même source et d'ajouter qu'à ce jour, 7 malades ont été greffés et d'autres sont en cours. Par ailleurs, la demande de séances d'hémodialyse reste quand même importante, puisque quelque 20 personnes sont inscrites sur la liste d'attente, indique encore la directrice de la structure sanitaire. La même responsable indique également que le corps soignant (8 infirmiers et un médecin) appartenant à d'autres structures a été formé dans cette spécialité à l'hôpital d'Azazga. D'autre part, nonobstant l'atrocité de leur maladie, les patients soulignent les efforts et la sollicitude du corps médical et paramédical. Au cours de notre visite de l'unité, un médecin nous dira que les malades bénéficient de visites quotidiennes et deux autres visites générales par semaine. La directrice de l'hôpital a tenu à préciser, en sus, qu'aucun cas d'hépatite virale n'a été enregistré depuis la mise en œuvre de l'unité en question. Elle ajoute que toutes les sérologies virales des malades sont à présent négatives.