Le projet de construction d'une « ferme thérapeutique » et pédagogique au profit des malades schizophrènes, par l'Association des parents et amis des malades mentaux (APAMM), Yasmine, entame sa deuxième phase après la signature de la convention de lancement du projet en juin 2009, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Il s'agit dans cette étape, d'arrêter une série d'actions qui permettra à l'APAMM de rassembler les financements nécessaires pour la réalisation de ce centre d'accueil. Pour ce faire, « une demande de financement sera adressée à tous les opérateurs économiques et les institutions concernés de près par le projet. Il est également question de solliciter des subventions auprès des autorités locales », a déclaré M. Amirouche, président de l'association. Une waâda (cérémonie) et un gala artistique ont été organisés le week-end dernier au parc de loisir Tameghra, à la Nouvelle-ville de Tizi Ouzou. « Cette action est une invitation à bénir le projet, mais aussi à susciter les dons des citoyens », ajoute le président de l'association en remerciant au passage M. Aït Saïd, propriétaire du parc qui a mis son espace à contribution. Pour les membres de l'APAMM qui croient en l'aboutissement de cette démarche, « le présent projet est un édifice aux fondements humanitaires qui sont protégés par le statut de notre association. C'est aussi un projet d'utilité publique qui vise à prendre en charge par l'ergothérapie des cas atteints de schizophrénie ; une maladie sévère qui désocialise les patients » Par ailleurs, la structure sera construite au village Oumlil, dans la commune d'Aït Oumalou, sur une assiette qui s'étend sur 5 ha. La mission de ce centre consiste à faciliter l'intégration sociale des schizophrènes, vu que les efforts de l'Etat dans ce domaine restent insuffisants. Un programme d'apprentissage et d'initiation aux activités manuelles sera également mis sur pied par les promoteurs de ce projet.