Plus d'une dizaine de projets en cours de réalisation dans la commune de Tindouf ont été inspectés par le wali lors d'une visite de travail programmée dimanche passé. D'importants projets « structurants » à portée socioculturelle et sportive. Le complexe sportif 5400 places, le centre universitaire 1000 places pédagogiques et 500 lits, la station de GPL pour l'alimentation en gaz de ville, la nouvelle gare routière type « B », l'aménagement du rond-point au croisement d'El Ayoun et celui de la double voie, ainsi qu'un centre de contrôle médical à l'entrée de la ville. Haï Sellaga, connu sous l'appellation Kandahar en tant que bidonville à l'origine, s'est apparemment octroyé la part du lion en matière de développement. Une polyclinique « avec tous les matériaux nobles disponibles » à un taux d'avancement de 55%, un marché lancé en août passé à 23% avec 12 locaux « qu'on pourrait multiplier s'il y avait des commerçants intéressés », dira le wali, l'implantation d'un stade matico décidé lors de cette visite, l'aménagement urbain (bordure de trottoirs et revêtement de la chaussée) et surtout la réalisation d'un premier programme de 310 logements ruraux dont un grande partie sera achevée d'ici la fin de l'année. « Activez pour en finir avec l'habitat précaire, il faut faire oublier l'appellation Kandahar à ces citoyens », a insisté le wali. Interrogé à la fin de la visite, il dira : « Dans l'ensemble, on peut dire que les projets avancent d'une façon normale si on considère les spécificités de Tindouf qui est une wilaya du grand Sud ». Le wali, qu'accompagnait tout le staff de la wilaya, a également visité l'ancien cimetière qui a bénéficié d'une extension et celui des « Chouhada » en pleine réhabilitation.