Cinq personnes ont été brûlées vives dans un atelier de fabrication de salons marocains. Les victimes, quatre femmes et un jeune homme, n'étaient pas assurées par leur employeur. Tlemcen. De notre bureau Le feu qui a ravagé un atelier de fabrication de salons marocains, à la cité Les Dahlias de Kiffane, avant-hier vers 13h, continue de susciter la colère des familles des victimes, 24 heures après la tragédie. « Nos enfants sont morts comme des rats dans un espace clos, sans aucune mesure de sécurité », affirment-elles. Selon nos investigations, le propriétaire de l'entreprise non déclarée louait une villa qu'il avait transformée en un atelier situé au sous-sol et un magasin de vente au rez-de-chaussée, si bien que les éléments de la Protection civile ont éprouvé les pires difficultés à localiser les lieux du sinistre. En outre, les employés n'étaient pas déclarés à la sécurité sociale et, plus grave, le propriétaire les enfermait à clef pendant qu'il vaquait à ses occupations. L'employeur et le propriétaire de la villa ont été convoqués par les services de la police pour enquête. A noter que c'est un court-circuit qui est à l'origine de l'incendie, comme déterminé par la police scientifique. A Tlemcen, ce n'est un secret pour personne, des ateliers clandestins exerçant moult activités pullulent dans les quartiers résidentiels. L'enquête suit son cours…