Avan-hier la wilaya de Annaba était en effervescence. Des centaines de jeunes employés dans le cadre du dispositif d'insertion professionnelle (DIAP) ont manifesté leur colère devant le siège de la commune de Sidi Amar, distante de 10 km du chef-lieu de wilaya de Annaba, avons-nous constaté sur place. Leur contrat achevé, ils réclament sa reconduction sous peine de passer à l'acte vandale. « Nous sommes sans informations depuis que la période de validité de notre contrat s'est achevée. Nous exigeons une suite favorable à notre demande et refusons de rejoindre les rangs des chômeurs déjà trop nombreux dans notre wilaya », ont tonné les manifestants, dont un jeune habitant la localité de Sidi Salem qui n'a pas hésité à lacérer son bras. N'était l'intervention du président de l'APC qui, jusqu'à tard dans l'après-midi, n'a pas hésité à recevoir les représentants des manifestants, ces derniers seraient passés à la casse. « Nous n'avons pas le pouvoir d'attribution de contrats encore moins de promettre la reconduction. C'est à la direction de l'emploi de le faire, car elle seule est habilitée à se prononcer », nous a déclaré un des élus rencontré hier au siège de l'APC de Sidi Amar. Du côté de la direction de l'emploi, le premier responsable est, comme d'habitude, aux abonnés absents lorsqu'il s'agit de manifestations de jeunes dans le cadre du dispositif DIAP. En parallèle, le siège de la wilaya de Annaba a été également assiégé par des dizaines d'habitants de Sidi Hrab 2. Ce sont les exclus de la liste des bénéficiaires des 100 logements LSP dont la liste a été affichée dernièrement. Ils exigent du secrétaire général, qui les a reçus, de revoir la copie des attributions car, selon eux, elle contient des indus attributaires.