La protesta des jeunes chômeurs a repris hier dans les communes de Annaba, d'El Hadjar et de Sidi Amar. Dans la matinée, les sièges des trois APC ont été assiégés par des centaines de manifestants et la circulation routière tout autour était bloquée par des barrages improvisés par les jeunes manifestants. On appréhendait des dépassements, d'où l'intervention des éléments de la police antiémeute appelés pour protéger les édifices administratifs. Encore une fois, c'est un problème de contrat entrant dans le cadre du fameux dispositif d'aide et d'insertion professionnelle qui est à l'origine de la manifestation musclée des jeunes chômeurs. A Sidi Amar, les jeunes protestataires ont bloqué – en usant de pierres et de troncs d'arbres – la route reliant cette commune au chef-lieu de wilaya à hauteur de la localité de Chaïba pour demander le renouvellement ou l'accès au Contrat de formation et d'insertion (CFI), obligeant les usagers de la route à rebrousser chemin sous peine de voir leurs véhicules saccagés. Parallèlement, dans la commune d'El Hadjar, les jeunes révoltés ont revendiqué les mêmes doléances devant le siège de l'APC. Une situation similaire s'est produite au même moment devant le siège de l'APC de Annaba pour exprimer les mêmes revendications. Contactés, des élus des trois communes ont promis de prendre en charge les revendications des jeunes manifestants mais, ont-ils souligné, dans le cadre de la disponibilité des contrats DIAP et CFI.