Certains périmètres ne sont pas protégés en dépit des travaux entrepris dans ce domaine et des conseils prodigués pour atténuer le phénomène de la pollution hydrique. La source naturelle située à El Mecharef, relevant de la commune de Tagdempt, a été fermée sur ordre du président de la commission des MTH (maladies à transmission hydrique) car on suspecte une forte présence de nitrate. Décision qui intervient quelques mois après le lifting opéré par l'APC de Tagdempt qui avait injecté pas moins de 160 millions de centimes. A l'origine, le BHC aurait relevé, après analyses physicochimiques et bactériologiques, une forte teneur en nitrate tout comme l'a été auparavant la séculaire source d'Ain-Djenane à Tiaret. A vrai dire, cette cascade de fermetures, si l'on inclut d'autres points d'eau fermés aux populations dans différentes localités, est imputée aux fellahs. Une de nos sources, qui rappelle la pollution des périmètres concernés par la présence de fumier et de fertilisants, fait savoir que certains périmètres ne sont pas protégés en dépit des travaux entrepris dans ce domaine et des conseils prodigués pour atténuer le phénomène. Il est rappelé à cet effet « le recensement des puits à l'intérieur du tissu urbain ». Ces puits, explique-t-on, bien que suivis par les différentes équipes sanitaires, vont faire l'objet d'une gestion directe par l'agence hydrographique Chélif-Zahrez. 190 puits agricoles anciens et nouveaux sont exploités sans compter les puits individuels. On n'en compte plus de 1000 pour le seul chef-lieu. Pour revenir à la source Ain-Djenane qui a fait beaucoup jaser les gens à Tiaret comme pour El Mecharef, sa pollution par le nitrate est avérée car en amont subsiste, diront ceux qui suivent le dossier, ces fermes et étables qui concourent à l'augmentation du nitrate. Pas moins de 300 mm/litre comme pic auraient été enregistrés à ce titre.