A en croire Mohamed Azzouz, habitant Alger, un «expérimenté» en matière des hydrocarbures, aujourd'hui âgé de 65 ans, «il y a bel et bien du pétrole sur un site situé dans la commune d'Illoula Oumalou», à 65 km environ au sud-est de la ville de Tizi Ouzou. «C'est au cours d'une visite, comme touriste dans la région, précisément le 7 février 1989, que j'ai constaté que des hydrocarbures suintaient sous de la roche, dans une zone quasi désertique, non boisée et éloignée des habitations à Illoula Oumalou», affirme M. Azzouz, qui s'est démené comme un fou, selon lui, pour que les responsables concernés (Sonatrach et les services des mines) le prennent au sérieux. «Je n'ai aucune prétention en quoi que ce soit, mais je suis convaincu que c'est un gisement, comme il est probable que deux autres gisements, sur le même site, renferment de la silice. Il appartient aux spécialistes en la matière de procéder à des analyses approfondies. personnellement, je n'ai besoin de rien. Mon extrême satisfaction serait de voir mes concitoyens, ma commune, mon village, mon quartier, mon pays en général, baigner dans la richesse et le bonheur», dira encore modestement notre interlocuteur, reçu au bureau d'El Watan à Tizi Ouzou. Le maire d'Illoula, contacté par téléphone, a indiqué qu'il s'est rendu sur les lieux, accompagné de Mohamed Azzouz, exerçant dans la plomberie sanitaire, qui l'a convaincu par ses affirmations sur l'existence des hydrocarbures sur le site. «J'avoue que je n'ai pas de connaissances en la matière, aussi les preuves formelles ne peuvent être apportées que par des services spécialisés dans le domaine». Rappelons qu'en février 2012, M. Azzouz avait prélevé, dans une bouteille, un échantillon du liquide extrait sur place, qu'il a présenté, accompagné d'une demande d'analyses, à la direction du «laboratoire de CRD de Sonatrach» à Boumerdès, rue du 1er Novembre. Les analyses effectuées «ont confirmé à 100% la véracité de mes affirmations, autrement dit qu'il s'agissait de pétrole». En mai dernier, notre «spécialiste» en hydrocarbures, comme il se définit de par sa longue «expérience», récidive par une autre demande d'analyse d'un échantillon auprès de la direction géologie de la division laboratoire de Sonatrach à Boumerdès. Celle-ci lui répond que l'analyse n'est pas possible sur son échantillon, expliquant que l'équipement disponible «permet la détection uniquement quand il s'agit de traces d'hydrocarbures mesurées en partie par million (PPM), alors que l'échantillon déposé contient des quantités plus élevées d'HC (hydrocarbures).» Toujours est-il que M. Azzouz a payé, en 2002 et «sans le moindre regret», avoue-t-il, un montant de 11 934 DA, représentant la facture des analyses demandées au même laboratoire. Aujourd'hui, ce citoyen attend un effort de la part des organismes concernés de l'Etat, comme le maire d'Illoula Oumalou qui dit être disposé à organiser une visite sur les lieux.