Il s'agit de la bande écumant le quartier dit «Bâtiments Sardina» à Eckmhül dans la zone El Torro, et la bande de Haï El Sabah. Ces bandes ont donné, à maintes reprises, du fil à retordre aux policiers. Pour la bande de «Sardina», le commissaire responsable de la brigade de recherche et d'intervention, BRI, a expliqué «qu'un travail d'investigation minutieux a été exécuté par les éléments de sa brigade pour pouvoir arrêter les membres de cette bande». Les investigations de la BRI ont relevé que cette bande utilisait la cave d'un des immeubles de la cité Sardina pour cacher les armes blanches. Le 29 octobre à 4 h du matin, la BRI a intervenu dans cette cité, ciblant chaque membre de cette bande dans son domicile et à la même heure, les 6 membres de cette bande ont été alors surpris alors qu'ils étaient dans leur lit. Ils ont tous été pris. La perquisition de la cave qu'ils utilisaient et qui était gardée par un jeune homme s'est soldée par la découverte de 5,7 kg de kif traité, 1 250 comprimés psychotropes, un lot d'armes blanches et deux fusils harpon. Les membres de cette bande ont été présentés à la justice et écroués. La BRI, qui applique la nouvelle stratégie de lutte contre les bandes criminelles, a également réussi à mettre sous les verrous la bande de «Sofiane el ras» qui semait la terreur à Haï El Sabah. Des dizaines de victimes se sont plaintes de cette bande qui utilisait aussi des armes blanches pour terroriser les habitants. Le chef de la sûreté de wilaya d'Oran a souligné «qu'un dispositif sécuritaire spécial a été mis en place à Haï El Sabah». Quant à El Hamri, une autre bande a été neutralisée par la BRI selon son chef. Par ailleurs, la bande à «la Chevrolet Noire», qui a semé la terreur parmi les Oranais depuis le mois de ramadan, a été appréhendée par la police. Cette bande, composée de 5 personnes dont «3 dangereux criminels», selon le chef de sûreté de wilaya, comptait également une jeune femme. Celle-ci se chargeait d'attirer les victimes.