Cependant, l'on affirme que les trois barrages sont fortement envasés après les dernières précipitations. Ainsi, la capacité de stockage du barrage Gargar (Oued R'hiou) s'est rétrécie, passant de 480 millions de m3 à 355 millions au moment où celle de Essaada (Sidi M'hamed Benouda) a chuté, elle aussi, de 245 millions de m3 à 155 millions. «La situation risque de s'aggraver si des mesures ne sont pas prises pour parer au phénomène de l'envasement», a-t-il dit. Dans ce contexte, l'on apprend que des contacts avancés avec des firmes étrangères et même des entreprises nationales sont lancés pour désenvaser ces barrages. «Nous devons prendre toutes les mesures pour éviter une éventuelle complication de la situation. Nous avons entamé des opérations de reboisement au niveau des bassins versants de tous les barrages», a annoncé le wali. Dans l'objectif d'améliorer la situation hydrique, l'on apprend que le projet de dessalement de l'eau de mer, qui permettra un débit de 150 000 m3/jour, sera incessamment lancé. L'étude est fin prête. «Une partie des eaux des barrages sera consacrée à l'irrigation des périmètres de la Mina et du bas Cheliff», a affirmé le premier responsable de l'exécutif. Et d'ajouter : «Un autre programme ciblant les eaux usées est aussi prévu. Nos potentialités d'irrigation seront renforcées après la réalisation des cinq stations d'épuration des eaux», a-t-on souligné. Quoique tous les efforts soient orientés pour la protection de la nappe phréatique, l'on apprend que les fellahs exerçant en dehors des périmètres irrigués sont autorisés de creuser des forages. «En l'an 2012, nous avons accordé pas moins de 250 autorisations dans ce sens», a précisé le directeur des ressources hydriques.