-Roman : Sarah Haïder Les éditions APIC annoncent la sortie, le 12 mars, de la deuxième œuvre de notre consœur, Sarah Haïder, Virgules en trombe, qualifié de «presque roman». La présentation de ce livre, le premier qu'elle écrit en français, précise que le personnage central est une femme étrange. Avec elle, «l'écriture s'affranchit de ses virgules et de ses suspensions pour découvrir son essence inconditionnelle : jamais de début ni de fin, mais un éternel tournoiement autour du néant… Peut-être que l'interrogation la plus profonde est celle du sens de la vie ?». Sarah Haïder est née en 1987 à Alger. Son premier roman, Zanadeka (Apostats), avait reçu le Prix Apulée 2005, décerné par la Bibliothèque nationale d'Algérie.
-Toudja : au fil de l'eau Ce magnifique projet d'un Musée de l'Eau dans la non moins magnifique Toudja, près de Béjaïa, a réussi à voir le jour avec le concours de bonnes volontés et de mécènes publics et privés. Et voilà qu'il est parvenu, à la 4e édition de son événement annuel, la Fête de l'Eau. Samedi prochain, 23 mars 2013, ce petit village perché au-dessus de la Soummam et de la Méditerranée sera la capitale populaire de la ressource la plus précieuse de la planète. La commune de Toudja, le mouvement associatif local, les Amis du Musée de l'Eau, et l'Association Gehimab de Béjaïa invitent à une large participation à cette manifestation placée sous le thème de «l'Archiduc d'Autriche, Louis Salvatore de Habsbourg, sur les chemins de Toudja en 1897», objet d'une exposition au collège de la commune. Au programme : visites de la source de Toudja et du Musée de l'Eau, peintures de rues avec des artistes locaux, descente au Chemin des Moulins et aux jardins environnants, déjeuner champêtre traditionnel à la prairie de Biilahoum, rencontres sur des projets d'éco-gîte kabyle à Toudja et de partenariat avec l'association culturelle et artistique Rivages, de Marseille, etc. A programmer sur vos agendas ! -Cinéma : retour de «Rachida» Sorti en 2002, ce premier long métrage de Yamina Chouikh, initialement monteuse, avait glané plusieurs récompenses dans des festivals internationaux et avait été sélectionné au Festival de Cannes dans la catégorie «Un Certain Regard». S'inspirant d'une histoire vraie, il relate le destin d'une enseignante de vingt ans, exerçant dans un quartier populaire d'Alger. Des terroristes veulent l'obliger à poser une bombe dans son école. Devant son refus, ils lui tirent une balle dans le ventre. Elle survit et va se réfugier dans le village de sa mère… Peu diffusé à sa sortie comme la plupart des films algériens, sa projection à la salle El Mougar a permis à plusieurs spectateurs de le voir enfin. Elle se poursuivra du 8 au 15 mars à raison de 3 séances par jour (14, 17 et 20 heures). -Le Caire : le futur musée Signé en 2012, le contrat de 810 millions de dollars pour la construction du nouveau musée du Caire, à proximité des pyramides de Guizeh, engage le conseil suprême des antiquités avec le groupe national Orascom Construction Industries et son partenaire belge, la compagnie Besix. Baptisé le Grand Musée Egyptien, le contrat prévoit sa livraison en juillet 2015. La conception en a été confiée au grand architecte irlandais, Heneghan Peng, qui a imaginé un prolongement artistique et épuré aux pyramides. Cette structure pharaonique contemporaine doit remplacer l'actuel musée, situé au centre du Caire et datant de plus d'un siècle. Elle doit abriter environ 100 000 pièces archéologiques dans des conditions muséologiques d'avant-garde. Mais, aujourd'hui, ses promoteurs s'inquiètent de la situation dans le pays, de même que les professionnels du secteur touristique et du patrimoine. -CCA Paris : Amara Lakhous Le 14 mars prochain, à 18h30, le Centre culturel algérien de Paris accueillera l'écrivain Amara Lakhous, né en 1970 à Alger et qui vit à Rome depuis 1995, où il a développé une carrière littéraire originale. Ecrivant en arabe et en italien, son roman, Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio, a d'abord été écrit en arabe, puis en italien tandis que Divorzio all'islamica a viale Marconi, a été écrit en italien, puis en arabe sous le titre Al-Qahira al-saghira. Un écrivain très exceptionnel. -Algérie-France : de la repentance, nécessité ou alibi ? C'est à cette question lancinante et complexe que s'attaqueront, aujourd'hui à 14h30, à l'hôtel Es-Safir (ex-Aletti), Ismaël Sélim Khaznadar (Algérie), Olivier Le Cour Grandmaison (France) et Malika Rahal (France/Algérie) qui animeront cette rencontre-débat avec le public, organisée par les éditions Barzakh (Alger) et l'hebdomadaire El Watan Week-end. La question de la repentance de la France se pose avec acuité aujourd'hui en Algérie, s'interroge le communiqué d'information publié à propos de cette rencontre. Qu'est-ce que la repentance ? Qui peut la réclamer ? De qui doit-on l'exiger, et doit-on seulement la souhaiter ? Comment, enfin, éviter les calculs politiciens ? Comment s'interroger avec rigueur sur les différents aspects et les implications de ce mot devenu étrangement à la mode ces dernières années ? Entrée libre. -Anecdote littérature : la machine Balzac La productivité de cet écrivain lui a permis, par exemple, d'écrire en moins d'un an trois romans, Eugénie Grandet, Louis Lambert et Le Médecin de campagne, sans compter plusieurs nouvelles et des feuilletons. Travailleur acharné de la plume, il se couchait à 18 heures pour se lever à une heure du matin et travailler jusqu'à 8 heures. Il prenait ensuite un repos d'une heure pour se remettre au travail jusqu'à 16h. Après un bain, il recevait des amis, dînait et reprenait son cycle. Il tenait grâce à une infusion de grains concassés de café passés à froid. Un breuvage détonant ! -Coup de coeur : artisanes en fête à Illizi De très nombreuses manifestations et activités ont été programmées pour la Journée internationale de la femme, touchant à de nombreuses disciplines. Parmi celles-ci, l'organisation d'un salon de l'artisanat féminin à Illizi revêt un caractère symbolique sur la créativité que développent les femmes de la région du Tassili N'Ajjer et du Sahara en général. Organisé par une association de wilaya dénommée «Ecusson d'Or de lutte contre la violence à l'égard des femmes et de la promotion des initiatives de jeunes», cette manifestation modeste, mais resplendissante de vie, a associé aux femmes locales, des artisanes venues de plusieurs wilayas du pays. Une démonstration du rôle précieux que joue la femme dans la préservation du patrimoine populaire, tout en s'assurant des revenus en mesure de leur assurer une certaine autonomie. -Cinéma : la Jordanie sur nos écrans Du mercredi 13 au vendredi 15 mars, l'Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel et la Royal Film Commission de Jordanie organisent la 2e édition des «Journées du film jordanien en Algérie», en partenariat avec la Cinémathèque Algérienne. Trois œuvres de jeunes réalisateurs jordaniens seront présentées : le long métrage de Yahia Al Abdellah, Le dernier vendredi (2010, 88'), du documentaire, Oncle Nashaat (2011, 90') de Aseel Mansour et du long métrage, Sept heures de décalage (2012, 80') de Deema Amr. Le cinéma jordanien commence à se distinguer par des productions originales à la faveur de la dynamique insufflée depuis la création de la Royal Film Commission. L'inauguration de ces journées, mercredi 13 mars à 18h30, se fera en présence de Nada Doumani, responsable de la communication de cette institution. Inscrites dans la coopération culturelle bilatérale, ces journées qui se déroulent aussi en miroir à Amman, avec des «Journées du film algérien en Jordanie», ont connu une première édition prometteuse. Toutes les projections à 19h. -Maroc : cinéastes d'Algérie Quatre courts métrages algériens prendront part au premier Festival international du cinéma et la mer (FICM), du 13 au 16 mars à Mir Left (Sidi Ifni, sud du Maroc), selon l'APS. L'Algérie sera ainsi représentée par Jenjer ou Maquillage de Abdelmalek Saïfi, Le Dernier Message de Farid Noui, 16h05 de Walid Benyahia et Hassen Belkired, fondateur de la future génération de Idris Kedidah, a indiqué le directeur artistique du festival, précisant que deux d'entre eux seront sélectionnés pour la compétition officielle.