Les lignes électriques survolant les agglomérations constituent encore un grand danger pour les populations. Le risque de recevoir un câble électrifié sur la tête est omniprésent. Avant-hier, un drame a été évité de justesse dans la ville de Bouira. Il était 10h, quand un engin, appartenant à une entreprise publique, effectuant une manœuvre, a pris dans sa course un poteau d'électricité de moyenne tension (MT), aux environs du grand boulevard, près du centre universitaire. Le pylône a donc cédé. Une étudiante qui tentait de regagner le campus universitaire a été légèrement blessée à la suite de la chute des câbles qui, fort heureusement, n'étaient pas électrifiés. La jeune fille a été évacuée vers l'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira, ses jours, avons-nous appris, ne sont pas en danger. Par ailleurs, le problème des lignes électriques qui survolent les centres urbains reste, à ce jour, posé. Au niveau du chef-lieu de wilaya, comme dans d'autres communes, plusieurs cas de lignes menaçant la vie des gens sont signalés. Les services de Sonelgaz, apprend-on, ne prennent pas en charge les frais de délocalisation. Ce qui explique le retard accusé dans la prise en charge des doléances qui ont été adressées aux services concernés, leur demandant le déplacement ou la mise sous terre des réseaux électriques. Plusieurs cités sont dotées de câbles de la moyenne tension, à l'image de la localité d'Ighrem, dans la commune d'Ahnif. L'on signale aussi un réseau électrique de moyenne tension qui passe tout près de deux établissements scolaires, à savoir un lycée et un CEM au chef-lieu communal de Bechloul.