En effet, les élus se sont longuement penchés sur le problème de la poissonnière où s'effectue la vente de poissons au détail. Celle-ci constitue évidemment un point noir qui persiste et qui ne manque pas d'altérer l'image de la ville en matière de propreté et ce, en dépit des efforts consentis pour assurer un meilleur cadre de vie. Cette situation est née du refus des poissonniers qui préfèrent exposer leurs produits halieutiques sur le trottoir sous prétexte que la poissonnière est mal éclairée et mal entretenue. Sans pour autant se soucier des règles les plus rudimentaires en matière de propreté et des désagréments qu'ils provoquent aux riverains. La majorité des élus pensent que l'idée de déplacer cette activité vers le marché couvert et récupérer la structure pour la convertir en un établissement administratif, serait transférer une situation de déliquescence vers le centre-ville. Ils estiment que le marché couvert, étant trop étroit, ne peut contenir cette activité, du coup, les vendeurs déborderont forcément sur la rue. Une autre proposition, l'aménagement et l'équipement de cette structure feront l'objet d'une étude à laquelle seront associés les poissonniers. D'autres points relatifs à l'aménagement de l'abattoir, la création de comité communal des sports ont fait l'objet d'une adoption par l'assemblée. Cependant, certaines contestation, autour, notamment, du choix des formations des commissions permanentes, ont émaillé la session. Les contestataires, des membres d'obédience RND, estiment que l'article 35 du code communal stipulant que la composition des commissions permanentes doit assurer une représentation proportionnelle reflétant la composante de l'APC n'a pas été respecté. Ce désaccord n'a toutefois pas entravé le bon déroulement des élections qui ont permis la désignation des quatre présidents de commissions permanentes.