La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière débutera le 15 novembre et durera trois jours. Elle pourra être prolongée si nécessaire. Le vaccin pédiatrique sera administré, pour la première fois en Algérie, à des bébés âgés de 6 à 24 mois présentant des pathologies chroniques. Cette campagne nationale concerne les patients souffrant de maladies chroniques telles que les maladies respiratoires, cardiaques, le diabète et les maladies métaboliques, a précisé le secrétaire général du ministère de la Santé, M. Chakou. La vaccination se déroulera dans tous les hôpitaux et centres de santé publics. « Tous les malades hospitalisés ou suivis en consultation spécialisée ou présentant un certificat médical attestant de l'une des pathologies chroniques (maladies respiratoires, pathologies cardiaques, pathologies rénales, pathologies métaboliques, immunologiques et neuromusculaires) seront vaccinés gratuitement. Des instructions ont été données à tous les directeurs de santé afin d'élargir et de multiplier les centres de vaccination en fonction des besoins à travers le territoire national. Notre objectif est de permettre aux citoyens de se faire vacciner le plus proche possible de leur lieu de résidence », a-t-il indiqué en précisant que des mesures spécifiques seront prises pour prendre en charge les populations rurales éparses dans certaines wilayas. Il a estimé que les quantités importées sont suffisantes (1 600 000 doses et 150 000 doses de vaccin pédiatrique) pour assurer la couverture de toutes les personnes vulnérables. « Même si les quantités acquises cette année sont supérieures à celles des années précédentes, qui n'étaient d'ailleurs pas totalement consommées, il a été décidé, sur recommandation des experts, de ne vacciner que dans les structures publiques pour garantir l'équité en matière d'accès au vaccin pour les personnes les plus vulnérables. » Interrogé sur la disponibilité de ce vaccin dans les officines, M. Chakou a souligné que « toutes doses acquises au-dessus de celles que nous avons commandées seront mises en officines. Car, il y a lieu d'assurer une équité en termes de prévention, en privilégiant bien sûr les personnes à risque ».