Le monde enregistre aujourd'hui la démocratisation de l'accès au savoir grâce aux NTIC. De même que le passage vers une société du savoir. La puissance des nations va se mesurer à l'avenir par la qualité de leur système éducatif et la compétence de leurs cadres nationaux et non par une quelconque dotation en ressources naturelles. Par ailleurs, l'Algérie est en voie de passer d'une phase où la priorité était accordée au quantitatif pour faire face à la démographie galopante et le retard dans la scolarisation de nos enfants à une phase où la priorité doit être accordée à la qualité. C'est donc le moment où nous avons besoin de la participation de tous pour le succès des réformes d'éducation : syndicats, enseignants, parents d'élèves, élèves, administration. Il est étonnant de voir l'absence de dialogue respectant toutes les parties et la réaction à la grève par le recours à la justice et aux menaces. Ce n'est certainement pas un environnement favorable au dialogue et à la participation et c'est certainement le droit chemin vers l'échec. Aujourd'hui, ce dont nous avons besoin c'est de travailler ensemble pour la réalisation des six objectifs suivants : une population bien formée et compétitive, une population avec un sens civique élevé et ouverte sur le monde, une forte intégration avec le monde professionnel, une infrastructure de recherche et d'innovation adaptée aux besoins du pays, un espace de formation continue et de seconde chance, un corps professoral performant et jouissant d'une pleine reconnaissance sociale.