Pas moins de 1045 entreprises, tous secteurs confondus, ont été créées depuis le début de l'année dans la wilaya de Tizi Ouzou. Financées dans le cadre du dispositif (ANSEJ), dans la période allant de janvier 2009 au 31 octobre de la même année, ce sont 2710 emplois qui ont été créés. Le montant des crédits d'aide à l'investissement s'élève à plus de 3,22 milliards de dinars en moins d'une année. « Sur le total de 4163 dossiers déposés pendant cette période, la Clef a examiné, puis validé 2248 dossiers. Pour les autres dossiers, l'on attend la conformité des opérateurs aux réserves qui ont été émises par la commission dans le but de leur délivrer les attestations d'éligibilité », indique le directeur de l'antenne locale de l'ANSEJ, Hocine Lamouri. Encore une fois, le secteur des services arrive en tête des segments financés par le dispositif avec 264 projets créés, générant 720 emplois. Viennent ensuite les secteurs de l'industrie, de l'artisanat et les BTPH où ont été créées respectivement 77, 170 et 171 entreprises. Le nombre d'emplois correspond à 418 nouveaux postes d'emplois dans ces branches. « Ces créneaux ont toujours capté l'intérêt des jeunes, d'autant plus qu'il existe dans notre wilaya un plan de charge local et national conséquent dans ces domaines d'activité », dit notre interlocuteur pour expliquer l'engouement sur le secteur du bâtiment, notamment. Dans le tableau de répartition des projets financés par secteur d'activité pour la même période, 5 projets ont connu une extension dans le secteur des transports, la création de nouvelles micro-entreprises ayant été gelée. Avant de suspendre les crédits pour les activités dans ce segment, 230 projets ont été mis sur pied dans le transport de marchandises et 19 dans le transport frigorifique. « Le crédit pour le transport des voyageurs a été gelé, en raison du manque de rentabilité et l'absence du plan de transport. Cependant, la suspension n'est que temporaire concernant le transport de marchandises et frigorifique », précise encore M. Lamouri. Le secteur de pêche reste à la traîne ainsi que celui de l'agriculture où les jeunes promoteurs sont confrontés à des contraintes bureaucratiques au niveau de la banque.