Une série sous forme de comédie romantique populaire déjantée et hilarante déclinant un casting massif et choral. Avec des acteurs chevronnés comme la grande comédienne, Beyouna, amorçant un come-back fracassant sur l'ENTV après une très longue absence du petit écran algérien. Ainsi que Athmane Bendaoud, Farida Saboudji, Blaha Benziane (Kada), Raddouane Djaouani, Souhila Mokadem qui ne sont plus à présenter. Et des nouveaux visages, des newcomers TV de la nouvelle génération, comme Newel Zmit, Souhila Maâlem, Amel Benamara, Ahmed Dellel et Wissem. C'est que la nouvelle trajectoire de SD-Box mise, table, fait confiance et donne leur chance aux nouveaux venus et aux jeunes talents. Roturiers vs nobles Le pitch ? Cinq jeunes amis du quartier, la vingtaine, qui essayent de trouver un sens à leur vie par rapport à la torpeur et l'oisiveté les minant. Ils rêvent de s'en sortir et décident de quitter le pays clandestinement : choix ou nécessité ? Zinou, informaticien autodidacte vivant avec ses deux sœurs et sa grand-mère, Djouher qui est réputée pour son franc-parler. Il est amoureux de sa cousine Zina, sourde-muette, qui est issue d'une famille aisée et propriétaire de l'immeuble. D'où la source d'un «conflit» burlesque. Réda, un jeune footballeur rêvant d'une carrière à la Valdès. Kader, aspirant à vivre de son art urbain, le rap. Ainsi que Petit Moh, un personnage imprévisible où tout bascule pour lui le jour de son mariage avec Fairouz, fille du policier Zoubir. Qui est aussi le jour de la «harga», du départ, de l'exil. Dilemme ! Alors, Petit Moh, finira par tout plaquer et rejoindre ses camarades sur la plage où une succession d'événements vont arriver… Et ce, avec comme toile de fond, un quartier populaire et animé. Le scénario a été écrit d'une manière collégiale par Djaâfar Gacem, Athmane Bendaoud ainsi qu'un dialoguiste et la contribution de jeunes. Une trame d'un vaudeville populairement chaâbi retraçant l'antagonisme et les disparités sociales, la débrouillardise des jeunes, la cupidité par analogie à la générosité, la charlatanisme… Et puis, l'amour, l'espoir qui va sauver cette oasis urbaine. Happy end à la Bollywood «C'est une nouvelle série qui a été pensée dans des délais assez courts et rapides. J'espère que le concept sera intéressant. C'est l'histoire d'une cité algérienne, algéroise à l'instar de Plus belle la vie diffusée sur France 3. Et où cohabitent de nombreuses familles issues de régions différentes du pays. Pas uniquement algéroises… Ce qui est difficile, c'est de créer une histoire d'amour dans un contexte de société algérienne. Où je suis appelé à faire de la comédie. C'est-à-dire une comédie dramatique. Mais plus de comédie que de drama. Car c'est la demande. Et puis, j'ai voulu un happy end à l'indienne (Bollywood). C'est une série très originale et c'est très différent…» C'est ainsi que présentera la série le réalisateur Djaâfar Gacem. Athmane Bendaoud dans Dar El Bahdja incarne un rôle qu'il a choisi en créant la famille Slim Bey d'origine ottomane et noble : «J'incarne Slimane Kahouadji, le père de Zina. Je me sens bien dans ce rôle. J'ai voulu changer de celui de Pedro. Je sens une évolution. Dar El Bahdja est une série pleine de générosité, de nostalgie, d'amour et surtout d'humour…»