Constantine. Sans surprise, le mouvement de grève, reconduit pour une deuxième semaine suite à la décision des syndicats autonomes (Cnapest et Unpef), après la tenue de leurs conseils nationaux, a connu la même ardeur hier. Selon les chiffres qui nous sont parvenus, le taux de participation a oscillé entre 80 et 85% tous paliers confondus. Après le mutisme affiché par le ministère de tutelle, les grévistes semblent déterminés à boycotter les cours pour une deuxième semaine d'affilée jusqu'à satisfaction de toutes leurs revendications. Souk Ahras. La grève des enseignants qui a bouclé une semaine a été reconduite, hier, avec la même plateforme de revendications adressée au ministère de tutelle par la coalition des syndicats autonomes. Les établissements scolaires sont toujours paralysés et les grévistes estiment que le taux de suivi varie entre 80% et 100% et que le taux général a dépassé les 90%. L'administration le limite aux alentours de 40%. Biskra. Selon le coordinateur du Cnapest, Mourad Bensaâda, « les enseignants sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à ce que la tutelle réponde favorablement à leurs doléances. Sur les 45 lycées de la wilaya de Biskra, 38 sont complètement paralysés et les autres fonctionnent partiellement ». Cette grève, à laquelle adhèrent les syndicalistes de l'Unpef et d'autres syndicats, paralyse aussi les CEM et les écoles primaires dont l'écrasante majorité demeure fermée aux élèves pour la seconde semaine. Tébessa. La grève illimitée des syndicats autonomes a été reconduite pour une semaine dans presque tous les établissements scolaires de la wilaya. Le taux de participation ne cesse de s'élever. Selon le coordinateur de wilaya du Cnapest, M. Douichine, les enseignants contractuels de la daïra de Bir El Ater ont répondu, hier, au débrayage dicté par le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC) auquel ils sont affiliés. Skikda. La grève enclenchée dans les établissements scolaires, il y a une semaine, s'est poursuivie hier. Devant la crainte d'un éventuel fléchissement, les responsables syndicaux ont effectué un travail de sensibilisation pour convaincre les enseignants de maintenir la pression. On relève un net renforcement du mouvement. Dans plusieurs établissements, on a relevé que le personnel administratif, les adjoints de l'éducation et même de simples travailleurs se sont joints au mouvement. A. Djafri, H. M., K. O., Lakehal samir, S. Arslan