La Direction de l'éducation de la wilaya a qualifié les enseignants qui ont répondu, hier, à l'appel à la grève d'une semaine renouvelable, annoncé par le bureau du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, de “hors-la-loi”, ce dernier a décidé d'arrêter le débrayage et compte établir un deuxième préavis de grève. Cette décision a été prise, suite à l'arrêt de la chambre administrative de la cour de Constantine, signifiant l'illégalité de la grève. “Le jugement de la chambre administrative de la cour de Constantine est tombé dans l'après-midi de samedi dernier, qualifiant le débrayage annoncé d'illégal, par défaut de procédures, seulement”, affirmera le coordinateur du bureau. Et d'ajouter : “La décision de la justice fait suite au non- dépôt du préavis de grève dans les délais par l'huissier de justice”. Ainsi, les représentants du bureau du syndicat autonome ont été obligés d'arrêter le mouvement de protestation, en attendant la tenue des assemblées et la réunion du bureau, prévues avant la fin de la semaine en cours, selon une source auprès du bureau du Cnapest. Du côté de la Direction de l'éducation de la wilaya, leurs services ont enregistré quelques arrêts de travail dans certains lycées de la wilaya. “Le taux de suivi de ce débrayage illégal n'a pas dépassé le seuil de 11, 78 %. Ces grévistes se sont révoltés contre la loi de la République”, lit- on dans un communiqué de ladite direction. Notons que les représentants du Cnapest avancent le chiffre de 60%. Il est à rappeler, que le bureau du Cnapest de Constantine a appelé à la grève pour dénoncer les dépassements enregistrés au niveau du secteur de l'éducation à l'encontre des enseignants et de leur syndicat autonome, en plus d'une série de griefs retenus contre le directeur de l'éducation de la wilaya, selon un communiqué du bureau du Cnapest de Constantine. Akila Benabdesselam