Cet effectif est réparti sur deux campus universitaires, l'un central, situé sur les hauteurs de la ville, et l'autre, à Tassoust, à quelques kilomètres à l'est de Jijel. Ce décompte a été déduit suite à la sortie d'une promotion de 7000 étudiants, fraîchement diplômés, et l'arrivée des nouveaux inscrits, y compris ceux qui ont fait un transfert externe. Il reste que l'avenir des étudiants de cette promotion reste en partie tributaire de la chance d'avoir la possibilité de suivre des études en master, selon le système en cours. Cela dit, et à l'instar des autres universités du pays, les deux campus universitaires connaîtront cette année la fin du système classique de l'enseignement supérieur. Pour l'année en cours, de nouvelles filières ont fait leur apparition. Elles se rapportent aux sciences des activités physiques et sportives, à l'hydraulique et aux sciences de l'agriculture. Le corps enseignant, en plus de l'effectif existant, sera renforcé avec 74 nouveaux enseignants qui sont en cours de recrutement, notamment dans les spécialités architecture, anglais et dans les nouvelles filières. Il convient de noter l'ouverture, pour 42 postes, d'un concours d'accès à la 1ère année magister du système classique dans les spécialités sociologie, gestion, droit, biologie, langues et lettres arabes. A ce concours, s'ajoute un autre pour l'accès au doctorat du système LMD pour 24 postes dans plusieurs spécialités, dont les mathématiques, l'automatisme, génie civil, génie de l'environnement, etc. A noter que l'université de Jijel compte sept facultés, dont deux spécialisées dans les sciences techniques, au campus central, et les cinq autres consacrées aux sciences humaines, se trouvent à Tassoust. A brèves échéances, les infrastructures existantes sont appelées à se renforcer par la création d'un 3ème pôle universitaire à El Aouana, à l'ouest de Jijel, et d'une école supérieure spécialisée en métallurgie à El Milia.