ALger C'est magnifique ! Après quatre jours de stress et d'angoisse, l'explosion de joie. Des milliers d'Algériens sont sortis quelques secondes après le coup de sifflet final de l'arbitre seychellois Maillet Eddy Allen, synonyme d'une qualification de l'équipe nationale au Mondial sud-africain de 2010, pour exprimer leur exultation. Ils chantent. Ils dansent. Ils sont hyper-heureux. La liesse populaire est indescriptible. Concerts de klaxons, cris et youyous stridents, les supporters sont partis pour une nuit blanche. Aux quatre coins de la capitale, Alger, la fête est immense. Les animateurs sont bien sûr des milliers de jeunes avides de ce genre de victoires décisives. De la place du 1er Mai à Bab El Oued en passant par la place Audin et la Grande-Poste, l'ambiance est extraordinaire. Au milieu des fumigènes, les fans des Verts, arborant drapeaux, écharpes et maillots aux couleurs nationales, déambulent sur les principales places de la capitale. Ils improvisent même des slogans. En plus de l'habituel chant d'encouragement de l'équipe nationale, les Algérois en inventent d'autres pour narguer les Egyptiens et leur entraîneur, Hassan Shehata. « Allah Akbar, Shehata mett (Dieu est grand, Shehata est décédé. » « Dieu merci ! Nos jeunes n'ont pas été déçus », lance une vieille dame qui a tenu à manifester avec les supporters, sur la place du 1er Mai. Fermée à la circulation, la rue Hassiba Ben Bouali menant vers la Grande-Poste est noire de monde. Des centaines, voire des milliers de jeunes et de familles entières se dirigent tous vers le cœur d'Alger, la place Audin. Ici, c'est la grande fête. « Nous avons gagné. Nous avons obtenu justice sur le terrain. Dieu merci ! », déclare Mohamed, 25 ans. Arborant un drapeau national, ce jeune homme n'arrive pas à se maîtriser tellement il est heureux. Ses copains chantent à la gloire des camarades de Ziani et lui danse au milieu de cette foule qui grossit. A 21h, les principales places d'Alger étaient déjà grouillantes de supporters. Mais des filles, des femmes, des jeunes, des hommes et mêmes des vieux affluent encore de tous les quartiers de la capitale. On ne veut pas rater un événement historique comme celui-ci. Munis de caméras et de téléphones portables sophistiqués, beaucoup veulent immortaliser cette joie, filmant et prenant des photos souvenir. Le spectacle durera toute la nuit, Alger ne fermera pas l'œil... Boumerdès C'est l'explosion de joie dans toutes les villes et villages de la wilaya de Boumerdès. « Aucun événement n'a mobilisé autant de monde, ni suscité tant de joie au sein de la population à l'exception de l'indépendance de notre pays en 1962 », témoigne un quinquagénaire de Boudouaou. En effet, le coup de sifflet final de la rencontre a été le coup d'envoi de la célébration de cette magnifique victoire dans toute la wilaya de Boumerdès. Dès le but libérateur marqué, des youyous commençaient à fuser des maisons et les premières voitures sont sorties déchirer le silence de la nuit dans un concert de klaxons. Mais c'est à la fin du match que les habitations, les cafés et autres espaces publics où les citoyens suivaient la confrontation ont déversé la marée humaine dans les rues. Des véhicules légers, des camions, fourgons, bus ont sillonné les rues des différentes villes transportant des citoyens ravis de voir le onze national se qualifier au détriment d'une Egypte arrogante, mais sans distinction sur le plan sportif. Cherchell Et de quatre dans un terrain neutre pour les Verts contre les Pharaons d'Egypte. L'Algérie vient de se qualifier pour la 3e fois de son histoire à la phase finale de la Coupe du monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud. La première explosion de joie avait eu lieu d'abord lorsque Antar Yahia catapulte le ballon dans la cage du gardien Hadry. Au coup de sifflet final, c'est une forte explosion de joie suivie des klaxons et youyous stridents des femmes et jeunes filles, une ambiance marquée par des chants de joie. Les rues sont totalement bloquées pour la circulation des véhicules dès le coup de sifflet final, des foules compactes avançaient lentement dans les rues. Les fumigènes offraient des couleurs dans une atmosphère de fête. Les citoyens, les familles et leurs enfants étaient en transe le long des rues et ruelles. Les jeunes à Tipaza ne se sont pas empêchés d'embarquer dans leur petites embarcation acquise dans le cadre de l'emploi de jeunes. Même les ports n'ont pas échappé à cette ambiance électrique qui a saoulé les habitants. Personne ne pouvait contenir cet élan de bonheur. Le football algérien vient d'offrir à tous les Algériens et les amis du peuple algérien un air de bonheur. La nuit sera longue et cette victoire historique des jeunes loups de Rabah Saâdane aura eu le mérite de réconcilier l'Algérie avec son peuple. Tébessa Dès le coup de sifflet final de l'arbitre, beaucoup de personnes à Tébessa, hommes, femmes, vieux et enfants, qui suivaient la retransmission en direct de la rencontre Algérie-Egypte, sont sorties dans les rues exprimer leur joie. Une ambiance festive s'est emparée de la ville. Dans toutes les artères de Tébessa, les jeunes se sont fixé rendez-vous pour faire la fête, étant persuadés que les Verts finiraient par se qualifier. Des festivités non-stop auront lieu sûrement durant toute la nuit. Des drapeaux flottaient, des fumigènes coloraient l'ambiance, des youyous fusaient de partout, des klaxons, des chants, des danses… En parlant de Antar Yahia, lorsqu'il a inscrit le but, plusieurs personnes se sont évanouies à Bir El Ater et à Tébessa. Elle ont été évacuées vers les services des urgences. Les jeunes de l'antique Thevest ont décidé de passer une nuit blanche dans les rues pour fêter cette victoire tant attendue. Tizi Ouzou A la fin de la rencontre, la ville de Tizi Ouzou s'est littéralement remplie de centaines de personnes qui ont déferlé dans les rues de la capitale du Djurdjura pour fêter la victoire de l'équipe nationale et sa qualification au Mondial de l'Afrique du Sud. C'est l'explosion de joie d'autant plus que les fans des Verts ont marqué cet événement à la saveur très particulière. La fiesta a, en peu temps, gagné la cité qui s'est parée de ses plus beaux atours pour marquer l'événement. Le ton était donné par des jeunes totalement emportés par l'euphorie de l'exploit. La grand'rue de la ville des Genêts a été envahie spontanément par des jeunes, des vieux, des couples et même des enfants qui ont fait durer le bonheur jusque tard dans la nuit. Les images de jubilation et les klaxons des voitures parées de l'emblème national ne cessaient d'animer les différentes artères de la ville. Des jeunes, le visage recouvert de foulards aux couleurs nationales, sont sortis pour ne pas rater ces scènes de joie qui ont éclaté avec beaucoup de ferveur. Au premier rond-point, près du quartier Bâtiment bleu, des adolescentes, le drapeau hissé à bout de bras, reprenaient en chœur le fameux slogan des Verts, « Viva l'Algérie », un refrain qui se répétait sans cesse depuis le début de la rencontre. Ainsi donc, sur l'esplanade de l'ancienne mairie où des centaines de personnes ont suivi la rencontre sur écran géant mis en place à l'occasion. Durant tout le match, les lieux s'illuminaient sporadiquement de fumigènes. Les téléspectateurs étaient surchauffés et ne cessaient d'acclamer, à distance, les joueurs. Après le premier but signé Antar Yahia, à quelques minutes seulement de la première mi-temps, l'on a assisté à des scènes indescriptibles dans la mesure où tout le monde voulait exprimer sa joie. Dès lors, les fans des Fennecs se préparaient à la fiesta. Au fur et à mesure que les minutes qui passaient, la fièvre de l'angoisse était visible sur les visages des téléspectateurs qui attendaient avec beaucoup d'impatience le coup de sifflet final de l'arbitre, et ce, avant de s'enlacer pour fêter l'un des plus grands moments de l'histoire sportive algérienne. Bouira Le rêve devient réalité. Après de longues minutes de stress et de haute tension, Bouira et l'ensemble de ses communes se sont mises à danser et chanter à tue-tête la victoire des Verts, à Khartoum (Soudan), contre la sélection égyptienne. Les mots peinent à décrire la joie et le bonheur des centaines, voire des milliers de familles bouiries. Vers la 41e minute de la première mi-temps, Antar Yahia a pu, d'une manière magistrale, briser le rêve des quatre-vingt millions d'Egyptiens de voir leur équipe participer au Mondial sud-africain en juin 2010. C'est aux Algériennes et Algériens qu'il offre un but en or, lequel permettra à notre équipe nationale de prendre le vol vers l'Afrique de Sud. A Bouira, la tension a duré le temps qu'a duré le match. Le ventre noué, les Bouiris attendaient le coup de sifflet final avec beaucoup de peine. Il a fallu se morfondre jusqu'à la 94e minute pour que les gens s'éclatent. Les klaxons fusent de partout. Oran Dès le coup de sifflet final de l'arbitre de la rencontre, ce fut une explosion de joie où une ambiance magnifique régnait sur la ville d'Oran qui pouvait enfin festoyer cette qualification après les frayeurs du Cairo Stadium de samedi dernier. Klaxons, darbouka, trompettes, fumigènes, feux de Bengale, tout y est, youyous stridents, c'est une fiesta sans pareille. Tous les citoyens des quartiers d'Oran étaient carrément dans un état second, tant la qualification de l'EN est tombée à un moment où le doute venait de s'installer, mais cette fois-ci la fête pouvait enfin commencer, libérant toute la ville, dans une sorte de symbiose. Une kermesse qui bat tous les records, y compris ceux de la féerie du Mondial 1982 lorsque l'EN venait de battre l'ogre allemand. Le Front de mer, le centre-ville, Saint-Pierre, Yaghmoracen, Maraval, El Hamri et les quartiers limitrophes d'El Bahia sont noirs de monde. Des foules bigarrées s'en donnent à cœur joie et l'emblème national vole la vedette à toute autre considération. C'est une fête indescriptible, tout passe : voitures, camions, mobylettes, scooters, bicyclettes. Dans les rues bondées tout le monde sans exception danse et chante à tue-tête : « One, Two, Three, Viva l'Algérie, Tayha El Djazaïr, le Mondial est à nous. » En tout cas, c'est une ambiance d'une grande féerie qui s'est emparée de la ville d'Oran, qui à coup sûr va passer une nuit blanche et continuer à faire la fête pour cette qualification historique qui restera dans les annales du football continental. Mascara Hier, ils étaient des milliers, voire plus, de supporters de l'équipe nationale (EN) à avoir envahi spontanément les rues des différentes localités de la wilaya de Mascara pour exprimer leur joie et célébrer dignement la fameuse victoire des Verts face aux Egyptiens lors du match pour la qualification à la Coupe du monde 2010, qui a eu lieu dans la capitale du Soudan, Khartoum. En effet, dès le coup de sifflet final de l'arbitre du match, les Mascaréens, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, l'emblème national en main, ont parcouru les artères de l'ensemble des localités de la capitale historique de l'Emir Abdelkader. Ces derniers, quasiment désertés durant les 94 minutes de la retransmission de la mémorable rencontre, ont fortement vibré au rythme retentissant des klaxons de centaines de voitures, de cris de joie, de youyous des femmes qui fusaient de partout et même de sirènes des véhicules et des motards de la police. Dans cette formidable ambiance, très colorée, agréable et marquée par des « One, two, three, viva l'Algérie », « Allah Akbar, tahya Djazaïr » et « Djeïch chaâb maâk ya Saâdane », tout le monde était heureux et la grande joie était partout dans chaque maison, quartier et ville. Ce sont les protégés de Rabah Saâdane qui ont réussi à faire bouger toute une population à Mascara. Même, les bambins Kaouthar, Mohamed Fawzy et Firdaousse étaient parmi les milliers de supporters de l'EN très heureux de la fameuse victoire. Constantine L'hymne national a été chanté haut et fort, hier soir, par des milliers de fans des Verts, à la place des Martyrs, en plein cœur de la ville du Vieux Rocher. Le public constantinois, qui croyait dur comme fer en la victoire de l'équipe nationale, a préparé la fête durant toute la journée, avant d'envahir en masses les rues et les places publiques pour célébrer une victoire historique remportée au stade de « la citadelle rouge » d'Oum Dourman, à Khartoum. Tous les habitants des quartiers populaires de la vieille ville mais aussi de Sidi Rached, Ziadia, Aïn El Bey, Boudraâ Salah, Bab El Kantara, Belle Vue, Boudjenana, Boussouf, et dans toutes les communes de la wilaya ont vécu une nuit blanche, animée par les cris de joie des jeunes et les youyous de femmes fusant des balcons. Tout le monde a dansé jusqu'à une heure tardive de la nuit aux chants de One, two, three, viva l'Algérie et Maâk Yal Khadra ndirou Hala, mais aussi avec les chants sortis des répertoires des années 1982 et 1986, notamment la célèbre Mabrouk alina hadi el bidaya ou mazal mazal . En fait, les guerriers du Sahara ont donné des ailes à des millions d'Algériens qui commencent à rêver dès maintenant d'une participation hors du commun à la prochaine Coupe du monde au pays des Bafana Bafana. Jijel « Bye bye Shehata », c'est le slogan que répétaient à l'unisson des dizaines de jeunes de la cité Ayouf, dans la ville haute, après le coup de sifflet final du match opposant l'équipe d'Algérie à celle de l'Egypte. Une grande joie s'en est suivie. Sitôt la signification par l'arbitre de la fin du match, des milliers de jeunes, arborant drapeaux et maillots aux couleurs de l'équipe nationale et au son des pétards et cris de joie, ont investi les artères de la ville pour fêter le triomphe réalisé à Khartoum. Par ailleurs, des dizaines de véhicules recouverts de drapeaux ont commencé à sillonner les rues de la ville au son des klaxons et des cris de joie des supporters. El Kala Une première explosion de joie a soufflé dans les rues de la ville à la mi-temps, au score de 1 à 0. Les plus superstitieux ont conjuré le sort et redoublé de prières. Et puis, et puis, au coup de sifflet final de l'arbitre, votre serviteur qui habite sur les hauteurs, a entendu monter de tous les quartiers une chose fantastique. Une immense clameur. Inqualifiable. Rien de commun avec ce qu'on entend dans les stades. Il n'y a pas de mot pour décrire ce phénomène. Une joie collective expectorée par des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants, en grand nombre, sortis spontanément dans la ville. Ensuite, c'est du classique. Les cortèges de voitures avec groupes de jeunes ou familles brandissant l'emblème national et criant à tue-tête le fameux « one, two, tree, viva l'Algérie ». Les plus réservés avouent : « Je me sens beaucoup mieux maintenant... El Hamdou li Allah ». « On l'aura eue, notre revanche, et avec les honneurs », commentent sommairement les plus circonspects. Barbès Dès le coup de sifflet final, qui a marqué la victoire des Verts face aux Pharaons (1-0) à Khartoum, qualifiant l'Algérie au Mondial 2010 en Afrique du Sud, de nombreux Algériens et des sympathisants rassemblés dans le quartier de Barbès à Paris ont explosé de joie, selon des correspondants de presse. Immédiatement après la fin du match, sur le boulevard Barbès et près du métro du même nom, des attroupements se sont formés avec drapeaux, pétards et cris de joie. La foule criait « One, two, three, viva l'Algérie ! » et faisait des signes d'amitié aux Français, leur lançant : « Maintenant, on va soutenir la France ! » ou « On va tous y aller en Afrique du Sud ! » Aux abords de la station de métro Barbès, de nombreux jeunes gens sont montés sur les arbres, les capots de voitures ou sur des pylônes électriques, tirant pétards et feux d'artifice dans une ambiance de liesse. Marseille, Lyon et Lille Dès le coup de sifflet final qui a marqué la victoire de l'Algérie contre l'Egypte (1-0) au Soudan mercredi soir, des milliers de supporters des Fennecs ont manifesté leur joie à Paris, Marseille, Lyon et Lille aux cris de « one, two, three, viva l'Algérie ! » En milieu de soirée, l'ambiance était à la fête et aucun incident n'avait été signalé, à l'exception de Lyon où des véhicules ont été incendiés, selon les pompiers de la ville. A Marseille, sitôt la fin du match, ils se sont précipités par centaines au bas de la Cannebière, drapeaux algériens au vent, pour célébrer sur le Vieux Port la qualification de leur équipe à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. A pied ou sur deux roues, des jeunes défilaient, klaxon hurlant, drapés aux couleurs de l'Algérie. Par petits groupes, parfois en famille, d'autres entamaient des danses festives sur de la musique algérienne et des percussions.Quelque 650 policiers ont été déployés mercredi soir dans la cité phocéenne pour empêcher que se renouvellent les incidents qui avaient suivi la précédente rencontre, samedi, perdue par l'Algérie 2 à 0. La même liesse régnait dans les rues de Paris. Sur le boulevard Barbès et près de la station de métro du même nom, des attroupements se sont formés avec drapeaux, pétards et cris de joie. La foule criait « one, two, three, viva l'Algérie ! » et faisait des signes d'amitié aux passants, leur lançant : « Maintenant on va soutenir la France ! » ou « On va tous y aller en Afrique du Sud ! » Lille était également à la fête. Des supporters ont accroché un immense drapeau algérien au-dessus du passage des voitures dans une rue principale de la ville. A Lyon, la liesse a été ternie par des incendies de voitures, selon les pompiers, qui ne déplorent pas de blessé. Montréal Sans aucune exagération, des milliers de supporters ont investi les rues du quartier Le Petit Maghreb de Montréal au dernier coup de sifflet du match Egypte-Algérie qui s'est déroulé à Khartoum, au Soudan. Un énorme bruit a envahi les rues alentours faisant penser à la proximité d'un stade de soccer. L'ambiance était à des années-lumière de celle de samedi dernier après le match du Caire. Des milliers de jeunes, pour la plupart des élèves des écoles secondaires, ont suivi le match à la TV dans les cafés et restaurants détenus par des Algériens du quartier. Bien que ce soit un jour d'école, « la plupart des parents d'élèves d'origine algérienne ont demandé à ce que leurs enfants soient autorisés à s'absenter », nous dira le jeune Brahim rencontré au café Tikjda sur la rue Bélanger. Tous les slogans qu'on entend habituellement dans les stades algériens étaient repris par en chœur par les garçons et les filles qui brandissaient l'emblème national en dansant au rythme des percussions de la derbouka. Des centaines de manifestants prenaient des photos pour immortaliser ces moments de joie ou pour prendre quelques secondes de vidéo à mettre sur Youtube ou DailyMotion. La police a bloqué l'accès au quartier pour les voitures afin de permettre aux supporters de l'EN d'exprimer leur joie et leur bonheur après la qualification de l'Algérie et tous les événements qui se sont déroulés avant le match du Caire où l'équipe d'Algérie et les supporters ont été agressés par les Egyptiens. Le camion de télédiffusion de Radio Canada a été installé avant le match à un endroit stratégique du quartier en prévision d'une éventuelle qualification. Bien que le match ait commencé à 12h30, heure de Montréal, les cafés étaient bondés. A l'heure ou nous mettons sous presse et vu le décalage horaire, il faisait encore jour à Montréal. Le défilé de voitures aux couleurs de l'Algérie sillonnaient les rues du quartier le Petit Maghreb. Un policier sur place nous a affirmé que ses supérieurs ont prévu de laisser les rues fermées jusqu'à une heure tardive de la soirée. Car ils savaient que tous ceux qui étaient au travail allaient venir défiler. A. Souag, A.Brahim, Ali Cherarak , Hafid Azzouzi, K. Omar, Lakehal samir, M'hamed H., Madjid Makedhi, R.N., S. Arslan, Samir Ben , Slim Sadki